Détente à Railay et Phang-Nga - Entspannung in Railay und Phang-Nga (21-25.2)

Nous quittons Ko Tao par un bateau de nuit qui nous conduit au port de Surat Thani. Avant de monter à bord, nous appréhendons légèrement le déroulement de la nuit.

Le bateau consiste en fait en un grand dortoir de 120 places sur 2 étages, et les matelas accolés les uns aux autres sont à même le sol. Comme on pouvait s’y attendre, les matelas du pont supérieur où nous dormons ne semblent pas avoir les mêmes dimensions que ceux présentés sur les photos de l’agence, sans doute un bel effet 16/9^ème, et les draps n’ont pas dus être changés depuis qu’ABBA a cessé de chanter. Quoi qu’il en soit, notre première nuit à bord d’un bateau s’est plutôt bien déroulée, nous nous sommes laissés bercer par la houle et avons rapidement trouvé le sommeil.

Arrivés à quai à 5h, nous nous entassons dans un sorng-taa-ou, sorte de mini pick-up avec deux banquettes à l’arrière et un toit, une alternative au plus connu tuk-tuk (cyclo-pousse à moteur). Le véhicule, sur lequel les bagages sont en équilibre sur le toit et tiennent par l’opération du Saint-Esprit dans les virages, nous conduit à la station de bus qui doit nous emmener à Krabi deux heures plus tard. Nous profitons du temps d’attente pour explorer les alentours et découvrons un marché de fruits et légumes qui se prépare. Les vendeurs, qui sont encore en train d’installer leurs produits (il n’est que 5h30, tout de même), font une mine surprise à notre vue, ils n’ont pas l’habitude de voir des farang (étrangers occidentaux) dans le coin. Nous faisons donc des emplettes, sans vraiment savoir ce que nous achetons, mais nous avons envie de découvrir de nouveaux produits. Nous mangeons entre autre des kow dom ga-ti (riz gluant au lait de coco cuit dans une feuille de bananier), un vrai délice.

Nous rejoignons finalement Krabi puis Railay. Véritable perle naturelle de la mer d’Andaman, Railay est totalement enveloppée de montagnes calcaires, si bien que même si elle rattachée au continent, son fonctionnement est identique à celui d’une île. C’est donc un bateau qui nous mène à destination, duquel nous voyons les falaises calcaires se dessiner lentement au loin. En approchant, nous distinguons de mieux en mieux les reliefs escarpés et les couleurs irrégulières des falaises. Par endroit, on dirait que la roche a fondu pour engendrer des coulées calcaires prêtes à tomber dans l’eau. A d’autres, on ne peut que deviner la montagne, cachée sous une épaisse couche végétale. Au pied de la falaise, nous pouvons admirer le travail de la mer ayant rongé la roche petit à petit pour former des cavités de toutes tailles. 

Les magnifiques falaises karstiques et les plages sablonneuses invitent à la détente et aux activités en plein air (Railay est l’un des plus beaux spots d’escalade du monde). Nous souhaitons prendre de la hauteur et partons à la recherche d’un bon point de vue sur la péninsule. Le chemin pour atteindre le sommet de la falaise est « difficile et déconseillé aux personnes ayant le vertige ». Effectivement, le trajet pour y arriver n’est pas une balade mais plutôt quelque chose entre la randonnée sauvage et l’escalade. Cependant, le jeu en valait la chandelle, car la vue est magnifique.
  

Pour nous remettre de ces émotions, nous décidons d’aller à la plage et sur le chemin, des macaques mangeurs de crabe font le spectacle. Nous arrivons à la plage appelée « Hat Phra Nang », apparemment l’une des plus belles plages du monde. Il est vrai que l’endroit est splendide. Située au pied d’une falaise calcaire dans laquelle les éléments ont sculpté des cavernes, son sable blanc plonge dans une eau turquoise. Au loin, on distingue les silhouettes de plusieurs îles. Sur le côté de la plage, nous allons voir la « grotte de la Princesse », dans laquelle une légende raconte que l’esprit d’une princesse naufragée s’est réfugié. Jusque-là, pas de problème, mais la particularité de la grotte est que les pêcheurs déposent des phallus sculptés dans le bois en guise d’offrande à l’esprit afin que celui-ci leur accorde une bonne pêche. Le résultat est étonnant. Nous restons sur la plage pour admirer le coucher de soleil et des macaques viennent nous rendre visite.

Le reste du temps à Railay se décompose en moments de détente sur la plage, balades et visites, et nous croisons aussi des « Dusky », petits singes à lunettes.

Notre sentiment sur ce petit coin de paradis est mitigé. D’un côté, il y a la splendeur des paysages et la beauté naturelle du site, d’un autre côté, on ne saurait ignorer l’impact des activités humaines, bien visible. Il y a d’abord cette omniprésence touristique, centre d’attention principal du lieu. Tout est ici fait pour les touristes, si bien que Railay n’est pas à conseiller si l’on recherche des expériences humaines authentiques avec des locaux. Ensuite, la capacité du site à gérer ses déchets et ses eaux usées pose question, et la vision d’un bon nombre de bâtiments en construction accentue la question. Railay saura-t-elle développer ou même conserver sa capacité d’accueil touristique sans endommager son capital naturel, voici la question que nous nous posons. 

Nous quittons Railay pour Phang-Nga. Il s’agit d’une petite ville d’à peine 10 000 habitants, très peu touristique, mais qui est parfaitement située pour aller explorer le parc national maritime d’Ao Phang-Nga, à quelques kilomètres de là. Etant arrivés l’après-midi, nous avons le temps d’aller visiter un temple perché dans une montagne. Seul problème, nous ne prenons pas la bonne entrée, et nous voilà dans la gueule d’un dragon énorme, de 2,5m de haut pour 20 mètres de long. A l’intérieur, il fait sombre, et quand nous sommes environ à la moitié du corps, des chauves-souris s’envolent, preuve que c’est un endroit fréquenté ! A la sortie du dragon, nous explorons une petite grotte renfermant des statues de Bouddha. Au retour, nous trouvons la bonne entrée du temple et bénéficions d’une très belle vue panoramique sur la région. Nous passons également dans un parc où des macaques font la fête.

Le lendemain, nous partons à bord d’un long-tail boat pour la visite du parc maritime. La journée est excellente. Le bateau nous conduit d’île en île, nous longeons la mangrove, faisons du canoë dans des endroits inaccessibles en bateau (le rameur, Ali, est un jeune Thaï de Ko Lanta, nous discutons relativement facilement des sujets courants mais c’est plus difficile de parler des sujets plus complexes comme la place des minorités ou les conflits politiques en Thaïlande, et c’est malheureusement souvent le cas, nous nous heurtons à la barrière de la langue pour traiter de sujets difficiles), voyons des peintures rupestres sur une falaise à Khao Khian, allons nous balader dans une grotte, passons à Ko Phing Kan, aussi appelée « l’île de James Bond », car c’est ici que le film L’Homme au pistolet d’or a été tourné, nous arrêtons dans un village de pêcheurs construit sur pilotis à Ko Panyi… en quelques mots, la journée est très agréable et nous passons de bons moments. 

Nous quittons Phang-Nga le jour suivant, et emportons avec nous de bons souvenirs de cette destination, à la fois pour la richesse de son parc maritime, mais également pour son caractère sympathique, car au bout de deux jours la plupart des gens du quartier nous reconnaissaient et nous saluaient dans la rue. 

Nachdem Nico sein Tauchzertifikat bekommen hatte und am Abend das Unterwasservideo vom letzten Tauchgang seiner Gruppe präsentiert wurde, eilten wir zum Hafen, an dem unser Schiff von Ko Tao nach Surat Thani auf uns wartete. Von Surat Thani, einer Stadt auf dem Festland, sollte es dann mit dem Bus weiter nach Railay gehen. Doch zunächst mussten wir die Nachtüberfahrt auf dem Schiff hinter uns bringen. Dieses bestand aus drei Etagen, in denen Platz für das Gepäck und 120 Passagiere vorgesehen war. Im Gegensatz zu den Darstellungen auf den Fotos der Reiseagentur, in der wir die Schifftickets buchten, waren die Matratzen gerade mal 60cm breit und klebten eng aneinander wie Maiskörner auf ihrem Kolben, und die Laken schienen seit der Trennung von ABBA nicht gewechselt zu worden sein. Wir ahnten, dass es eine lange Nacht werden würde, aber letztendlich wurden wir von den Wellen des Meeres in den Schlaf gewogen und verbrachten eine einigermaßen erholsame Nacht. 

5 Uhr morgens, Ankunft in Surat Thani. In dem Menschenauflauf aus müden Touristen und Angestellten der jeweiligen Reiseorganisationen entdeckten wir nach einigen Minuten des Suchens den Namen unserer Reiseagentur. Der Herr wartete, bis alle Urlauber beisammen waren, um uns dann in sein „Sorng-Taa-Ou“ zu laden, eine Art Tuk-Tuk, in dem auf den beiden gegenüberliegenden Bänken um die zehn (schlanke) Leute Platz haben. Sollten wir darin die drei Stunden bis nach Railay verbringen? Das Gepäck verfrachtete der optimistische Herr einfach auf dem Dach und befestigte es mit einer Schnur. Besonders in den Kurven war der Nervenkitzel groß, doch wie durch ein Wunder ging kein Gepäckstück verloren. Das Sorng-Taa-Ou brachte uns letztendlich nur bis zur lokalen Reiseagentur, wo wir ganze zwei Stunden auf den Bus warten sollten. Es war gerade mal 5.30 Uhr, doch wir nutzten die Zeit, um uns die umliegende Gegend anzuschauen. Wir entdeckten einen Markt, der gerade im Aufbau war, und kauften uns einige Früchte und Kow Dom Ga-Ti, Klebereis mit Kokosmilch in einem Bananenblatt… Ein Genuss!

Gegen 7.30 Uhr fuhr uns der Bus nach Krabi, wo ein Longtailboat, ein keines Taxiboot, auf uns wartete, das uns nach Railay brachte. Railay ist zwar keine Insel, funktioniert aber wie eine, da es scheinbar keine Zufahrtsstraßen besitzt und somit viel teurer als andere Städte auf dem Festland ist. Bereits während der Bootsfahrt erstaunten wir angesichts der aus dem Wasser ragenden und mit Bäumen bewachsenen Felsen aus Karstgestein, die in braunen, weißen und roten Farbtönen mit dem Meer um das schönste Landschaftsbild wetteiferten.

Am Nachmittag erkundeten wir ein wenig den östlichen Teil des Ortes und begegneten einer Horde Affen, die in Railay in freier Wildbahn leben und eine Touristenattraktion bilden. Natürlich wurden wir sogleich unserer Bananen entledigt. Wir gelangten an den kleinen paradiesischen Strand Hat Phra Nang, der mit seinen Kalkfelsen und seinem azurblauen Meer als einer der schönsten Strände der Welt gilt. Dort befindet sich auch die kleine Höhle der Prinzessin Tham Phra Nang. Der Legende nach soll hier im 3. Jahrhundert v. Chr. nach einem Schiffsuntergang der Geist einer indischen Prinzessin Zuflucht gefunden haben. Seitdem erfüllt er die Wünsche der Fischer, die hier Phallussymbole in allen erdenklichen Größen hinterlassen in der Hoffnung, einen großen Fang zu machen. Ein Anblick, der einen zum Schmunzeln bringt. Den nächsten Tag verbrachten wir an einem Strand im westlichen Teil Railays, bevor wir die der Höhle des Diamanten, die Tham Phra Nang Nai, durchquerten. Durch die veränderten Regenverhältnisse ist das Wasser in der Höhle verschwunden, wodurch der Diamantenschimmer des Kalkgesteins leider nicht mehr so zur Geltung kommt wie in der Vergangenheit. Am Abend kehrten wir auf den Strand Hat Phra Nang zurück, wo sich die Affen zum Abendessen eingefunden hatten und sich über unsere Bananen freuten.

Tags darauf ging es nach Phang-Nga, wofür wir mit dem Longtailboat zurück nach Krabi fuhren. Dort angekommen warteten wir sage und schreibe zwei Stunden auf einen Minibus, der uns nach Phang-Nga bringen sollte. Die Thailänder haben es nicht so mit der Pünktlichkeit geschweige denn mit der Organisation. Das nutzten sie natürlich gleich aus, um allen wartenden Touristen irgendwelche Touren anzubieten. Nach reiflicher Überlegung ließen wir uns von unserem Gefühl leiten und schrieben uns nirgendwo ein. Gott sei Dank, denn nach unserer endlichen Ankunft in Phang-Nga buchten wir eine Bootstour für den nächsten Tag, die viel billiger und alle male der Unternehmung wert war. Mit drei Spaniern teilten wir uns ein Longtailboat, das uns von einer Insel auf die nächste brachte. Wir unternahmen im Rahmen der Bootstour auch eine kleine Kanufahrt und wanderten mit Taschenlampen durch die Höhle Talu Cave, an deren Ende wir einen herrlichen Blick auf eine kleine Lagune hatten. Auf der Insel Ko Phanak aßen wir zu Mittag und hatten Möglichkeit zu schwimmen. Daraufhin wurden wir in ein muslemisches Fischerdorf gebracht, das viel zu touristisch war, bis wir als Highlight des Tages die James-Bond-Insel Kao Pingkan besichtigten, auf der Der Mann mit dem goldenen Colt gedreht wurde. Wir waren sehr zufrieden mit unserer Bootstour.

Das Städtchen Phang-Nga hat nur eine Hauptstraße, so dass wir den drei Spaniern wir im Laufe des Abends drei Mal begegneten, und in den Ort kommen so wenig Touristen, dass bereits am zweiten Tag die Leute des Restaurants, in dem wir gegessen hatten, des Touristenbüros und des Hotels uns wieder erkannten und uns zuwinkten. Wir werden von Railay und Phang-Nga sicherlich schöne Erinnerungen behalten.