jeudi 25 juillet 2013

Melbourne et la Great Ocean Road - Great Ocean Road (16.6-3.7)

Arrivés à Melbourne, nous sommes accueillis à l’aéroport par Shalla et Matt, qui serons nos hôtes et nous aiderons à découvrir les différentes facettes de la ville.

Melbourne est une ville pleine de charme, une métropole revêtant parfois des allures de village, où les récents gratte-ciels côtoient avec style les élégantes bâtisses victoriennes du 19ème. Très aérée, la ville est parsemée de parcs et de jardins, et nous passons des heures à flâner dans les exotiques jardins botaniques. Le centre-ville, pourtant quadrillé comme un jeu d’échecs, offre également de belles balades, et nous aimons traverser ses nombreuses arcades, aussi étroites que raffinées, parmi lesquelles la belle Royal Arcade, la plus vieille du pays.


La ville est parsemée d’une multitude de bâtiments historiques, et nous avons un véritable coup de cœur pour la bibliothèque d’état, « State Library of Victoria », à l’intérieur de laquelle une superbe salle de lecture surmontée d’un dôme offre un lieu idéal pour étudier, ou écrire un article pour le blog. La culture de rue étant aussi très développée, il n’est pas rare de croiser à côté des monuments de très beaux graffs en plein cœur de la ville.


Les balades ouvrent l’appétit, et à Melbourne, qui a connu une grande vague d’immigration venue d’Europe après-guerre, la scène culinaire est variée. Nous allons nous régaler dans les quartiers grecs et italiens, et aimons faire nos achats à l’excellent Queen Victoria Market, le plus grand marché en plein air de l’hémisphère, afin de cuisiner pour nos hôtes.

Après 5 jours passés à profiter pleinement de Melboune, nous louons un autre van afin de partir à la découverte de l’une des plus belles routes du monde, la Great Ocean Road.

Cette magnifique route bordée de forêts longe l’océan sur près de 250 km, offrant une remarquable concentration de points de vue et de randonnées permettant de découvrir la faune et la flore locale. En comparaison de la route remontant la côte Est, la distance de la Great Ocean Road paraît dérisoire, mais celle-ci offre tellement à découvrir que nous avons passé une dizaine de jours à la traverser.

Notre route commence à la célèbre Bells Beach, mondialement connue pour le surf et dont le nom apparaît dans le film Point Break, où les rouleaux de l’océan se cassent sur les rochers aux pieds des falaises. Après une balade le long de la côte, nous regardons le large à Point Addis quand soudain, une masse sombre se dessine à la surface. Une baleine ! Notre première baleine ! Nous qui avions tant cherché à en voir sur la côte Est et qui pensions qu’une fois au Sud il serait trop tard, et bien non, la voici. Il s’agit d’une baleine franche australe, longue d’une vingtaine de mètres selon la biologiste qui l’observe à côté de nous. Nous sommes au moins aussi heureux que surpris, et restons là à l’observer deux heures durant, flottant à la surface avant de replonger.


Nous passons ensuite le Memorial Arch, qui rappelle que la Great Ocean Road a été érigée à la mémoire des combattants australiens de la Première Guerre Mondiale. Ce sont par ailleurs les vétérans de cette guerre qui construisirent la route une fois revenus au pays, en faisant le plus grand mémorial de guerre au monde.


Après une belle randonnée dans la forêt jusqu’à une haute chute d’eau, nous atteignons le petit village de Kennett River, où nous faisons quelques pas au milieu des perroquets et des eucalyptus avant d’apercevoir quelque chose bouger dans les arbres. Des koalas ! Ces petites boules de peluche prennent leur repas du soir, il y en a de nombreux perchés haut dans les arbres. Nous en voyons cependant un à seulement deux mètres du sol, et nous nous approchons. Il est l’insouciance incarnée, il ne soucie absolument pas de nous qui sommes là, à 1 m de lui, et regarde le ciel d’un œil vide en mâchant des feuilles d’eucalyptus.


Nous partons ensuite pour une journée randonner dans la forêt tropicale afin de voir des cascades. Les marches sont belles et relaxantes, nous évoluons sous de larges fougères arborescentes, longeons de petits ruisseaux et voyons des arbres pluricentenaires recouverts de mousse et de lichens avant d’atteindre de superbes chutes d’eau. Parfois, on croise de gigantesques souches ou des chariots abandonnés, restes des scieries qui avaient poussé dans la région au début du siècle dernier, visant à répondre à la forte demande d’après-guerre.


Le lendemain, nous parcourons de vastes pâturages d’un vert éclatant, où paissent nombre de vaches, moutons, chèvres et même lamas, avant d’atteindre le Cape Otway. Là, nous traversons une forêt d’eucalyptus dans laquelle il y a tellement de koalas perchés dans les arbres qu’on croirait qu’ils y poussent. Nous restons un moment à les observer et allons marcher sur la côte, où nous surprenons un wallaby au milieu des arbustes. La nuit tombe doucement, et nous regardons du bord de la plage une large lune orange se lever sur l’horizon.

La Great Ocean Road offre d’innombrables panoramas, toujours plus spectaculaires et ravissants les uns que les autres. Mais s’il y en a bien un qui sort du lot, c’est bien celui des « 12 Apôtres ». Ces géants calcaires, qui semblent sortir de l’eau, sont les restes éphémères d’une côte sans cesse assaillie par les vagues, qui grignotent un peu plus le continent à chaque fois qu’elles le frappent. Certains des apôtres se sont effondrés, et en attendant quelques milliers d’années on en verrait de nouveaux apparaître, mais même s’ils ne sont plus douze, la vue est splendide.


Le long de cette côte rocheuse, appelée la « côte des épaves », de nombreuses formations calcaires sont non seulement impressionnantes, mais elles ont également eu raison de plusieurs navires, comme la Loch Ard Gorge, où repose l’épave du Loch Ard ayant sombré dans ses eaux tourmentées en 1878, emportant au fond des eaux 52 marins. Nous longeons cette côte exceptionnelle jusqu’au soir, où près de notre camping des dizaines de kangourous et de wallabies broutent paisiblement dans un champ.


Au petit matin, après une nuit exceptionnellement froide, la voiture est totalement givrée, et nous avec. Dans la brume, on distingue des kangourous regagner les buissons tandis que l’on essaie de sortir du lit. En nous arrêtant à une station-service, la gérante nous dit qu’en 33 ans qu’elle habite ici, il n’a jamais fait aussi froid. Nous sommes ravis de l’apprendre, nous qui avons passé la nuit à l’arrière d’un van !

Sur la route, nous traversons sans nous arrêter la ville de Nullaware, dont le nom ne nous inspire pas, pour gagner la Logans Beach de Warnambool, abritant un véritable trésor, une pouponnière de baleines. Il n’est en effet pas rare de voir dans ces eaux calmes des baleines amener leurs petits. Depuis la falaise où nous nous trouvons, nous passons de longues minutes à scruter le large, quand tout à coup, nous voyons au loin une énorme baleine sortir de l’eau. Elle est à plusieurs centaines de mètres d’où nous sommes, mais proche de la plage, une occasion à ne pas manquer. En s’approchant, on ne distingue non pas une, mais deux baleines, une mère avec son « petit ». Puis, une autre énorme baleine s’approche. Elles sont maintenant trois, crachant de l’eau, tournant sur elles-mêmes, le petit restant toujours très près de sa mère. Il est surprenant de voir des créatures aussi gigantesques évoluer avec tant de grâce, et nous sommes émus devant le spectacle offert par ces mastodontes.


A ce stade du trajet, nous étions déjà enchantés et nous trouvions chanceux d’avoir pu vivre tous ces moments de bonheur. Mais la journée la plus incroyable, durant laquelle nous avons expérimenté le comble de la chance, restait à venir.

Tout commence au réveil, après avoir passé la nuit en forêt, quand nous voyons du mouvement derrière les arbres. Quelque chose marche, non, quelque chose saute. En effet, plusieurs wallabies sont là, à une cinquantaine de mètres du van, et nous essayons de bouger le moins possible afin de ne pas les effrayer. Petit à petit, un des wallabies se rapproche du van, et le regarde d’un air curieux.

A ce moment, Iponie, qui était sortie préparer le petit déjeuner, me demande l’appareil car un perroquet s’est posé à un mètre d’elle. Elle lui lance une miette, puis une autre, et après quelques minutes, le perroquet lui mange dans la main, puis vient sur ses genoux. Pendant ce temps, le wallaby s’est rapproché, et je lui lance également un petit bout de pain qu’il renifle, puis mange. Il s’approche de plus en plus, jusqu’à venir tout près de moi. Je lui donne un petit bout de pomme, il approche encore et vient finalement poser ses pattes sur mes genoux, je peux le toucher. Incroyable ! Je regarde alors Iponie et nous commençons à rire. Petit à petit, le wallaby s’habitue à nos mouvements, et nous pouvons maintenant marcher sans qu’il ne prenne peur.


Vient alors le tour des perroquets. Après le premier qu’elle avait sur les genoux, Iponie a maintenant non plus un, mais une dizaine de perroquets autour d’elle. Nous ouvrons alors nos mains, des bouts de pomme étant à l’intérieur, et là surprise, ils viennent ! N’ayant plus peur de nous, ils nous envahissent. Ils viennent à présent se poser sur nos mains, nos bras, nos têtes, il y en a même un qui me mord un orteil, l’ayant pris pour de la pomme ! Ils sont partout, et des kookaburras, ou martins-chasseurs géants, observent la scène d’un œil rond. Quel début de journée !


Nous allons ensuite en ville, à Portland, où à peine arrivés au port, nous voyons la gigantesque tête d’une baleine surgir de l’eau ! Ayant envie de se donner en spectacle, elle tourne sur elle-même et sort sa queue, tandis que ses voisines restent tranquillement à la surface. Là, une journaliste nous interview et prend notre photo qui paraîtra le lendemain dans le journal local, « The Standard ».

Pour nous remettre de ces émotions, nous allons déjeuner près d’un petit parc, et y voyons des émeus ainsi que des kangourous blancs, qui ressemblent à vrai dire à des lapins géants.


L’après-midi, nous allons randonner sur le haut des falaises du Cape Bridgewater, d’où la vue sur la baie est imprenable. Là, des wallabies se cachent entre les arbustes, et des kangourous s’invitent à brouter au milieu des vaches, qui n’y prêtent guerre attention. Tout à coup, nous voyons en contrebas une petite tête sortir de l’eau, c’est un phoque. Plus loin, nous en découvrons toute une colonie s’amuser dans l’eau agitée au milieu des rochers, juste au pied de la falaise. Ils sautent hors de l’eau, surfent les vagues, se roulent et plongent, la scène est très amusante, ils jouent comme des enfants.


A la tombée de la nuit, nous rentrons en ville et repassons au port, où nous voyons cette fois des dauphins devant un magnifique coucher de soleil. Quelle journée ! En nous couchant, nous essayons d’assimiler cette incroyable journée, et nous nous sentons vraiment heureux d’avoir fait le choix de ce voyage.

Les jours suivants, nous continuons à profiter des merveilles de Portland, et retrouvons au réveil wallabies et perroquets avant de découvrir la bien nommée forêt enchantée, les impressionnantes formations rocheuses du Yellow Rock et de la forêt pétrifiée, et voyons à Cape Nelson des baleines sauter au loin.

La Great Ocean Road se termine, et avant de rentrer à Melbourne, nous passons par le superbe Grampians National Park, où des roches argentées qui semblent sculptées sortent de la forêt, où l’on peut admirer des cascades et des panoramas renversants du haut d’immenses falaises, et où parfois le brouillard vous fait changer de plans. Ce parc est également riche en faune, et nous réussissons  à approcher des kangourous, dont certains sont immenses, ainsi que de magnifiques cacatoès à huppe jaune, qui viennent nous rendre une visite surprise à l’heure du déjeuner.


Nous rejoignons ensuite Melbourne et nous apprêtons à prendre l’avion pour la Nouvelle-Zélande. Avant de partir, nous repensons à ces deux incroyables mois passés ici, à notre découverte de Sydney, à la remontée de la magnifique et si diversifiée côte Est, à notre parcours dans le calme du désert au milieu des merveilles de l’Outback, et bien sûr à la traversée de l’extraordinaire Great Ocean Road. Nous repensons à tous ces animaux que nous avons vu, ainsi qu’à tous ceux que nous avons dû éviter le long de ces 8 873 km de route, aux innombrables rapaces, wallabies et kangourous, aux vaches et aux moutons, à ce dingo et à cet échidné, à ce chameau et à cette chouette, et bien sûr à cette horde de chevaux sauvages ayant laissé l’intérieur du van sans dessus dessous. Nous repensons aussi à l’insecte ayant repeint notre pare-brise dans l’Outback, et à ce malheureux oiseau que nous n’avons pas pu éviter.

A ce moment, nous ressentons un mélange de bonheur et de tristesse. Nous sommes tristes de quitter ce fantastique pays qui nous a tant offert, mais sommes heureux de tous ces moments que nous y avons vécus, de toutes ces rencontres que nous y avons faites, et de partir à la découverte d’un autre pays de rêve, la Nouvelle-Zélande, qui nous promet également de belles aventures.




Und wieder endete eine Etappe unserer Australienreise, doch es begann auch eine neue. Von Alice Springs aus flogen wir nach Melbourne, um von dort aus die Great Ocean Road abzufahren. Doch zunächst verbrachten wir einige Tage in der Stadt, in der uns die Schwester der Freundin von Nicos Cousin, der in Brisbane wohnt, beherbergte. Zashalla wohnt mit ihrem Freund Matt seit ein paar Monaten in Melbourne, wo beide als Anwalt tätig sind. Ein sehr nettes Paar, besser hätten wir es nicht treffen können. Wir gingen zusammen in Restaurants, und an drei Abenden kochten wir für sie, um uns bei ihnen für ihre Gastfreundschaft zu bedanken.

Wir merkten gleich, dass Melbourne eine aufregende Stadt ist. Nicht umsonst steht Melbourne in einem freundschaftlichen Wettbewerb mit Sydney. Als zweitgrößte Stadt Australiens steht sie der Hauptstadt in nichts nach und besitzt etliche Museen wie die National Gallery of Victoria, Denkmäler wie den Shrine of Remembrance, den Queen-Victoria-Markt sowie unzählige "terraced houses", die das typische Stadtbild Melbournes ausmachen. Melbourne ist außerdem für seine Cafékultur bekannt, so dass sich im Stadtkern sämtliche Cafés, Restaurants und Bars, oft mit Graffitibemalung, aneinanderreihen. Insgesamt herrscht hier eine alternativere Atmosphäre als in Sydney.


Wir verbrachten hier fast eine Woche. Die ersten vier Tage bei Zashalla und Matt sowie weitere zwei Tage kurz vor unserer Abreise nach Neuseeland. Wenn wir nicht mit dem kostenlosen Touristenbus fuhren, der uns von Sehenswürdigkeit zu Sehenswürdigkeit fuhr, setzten wir uns zu Fuß fort und sogen die urbane Stadtluft Victorias ein. Insbesonders erwähnenswert seien die über 100 m hohe, neogotische Saint Patrick's Cathedral, der Victoria Market, der zwei Mal pro Woche frische und erschwingliche Produkte anbietet, sowie die Victoria State Library aus dem 19. Jahrhundert, deren anmutig wirkender, in hellen Tönen gehaltener Lesesaal zum Pausieren und Entspannen einlädt.


Auch die Arkaden hatten es uns angetan, die sich durch das ganze Stadtzentrum ziehen und die unter ihren verglasten Balkengewölben kleine Cafés, Boutiquen, Chocolatiers und Spielzeuggeschäfte verbergen. Man könnte meinen, ein kleines Paris mitten in Melbourne.

Nach unseren ersten Tagen in Melbourne war unser Campervan startbereit, diesmal ein grüner "Jucy". Mit ihm sollten wir die nächsten anderthalb Wochen die Great Ocean Road erkunden, die sich in 243 km Länge von Torquay bis nach Warrnambool zieht. Diese Küstenstraße wurde von Kriegsveteranen aus dem Ersten Weltkrieg erbaut und bildet das größte Kriegsdenkmal der Welt, welches obendrein befahrbar ist und allerhand aus der Welt der Flora und Fauna zu bieten hat.


In Torquay angekommen, hielten wir am Bells Beach, wo wir mit Blick auf den Strand und das Meer einen kleinen Mittagssnack zu uns nahmen. Wir lernten ein ungarisches Paar kennen, das mit Spiegelreflexkamera und Riesenteleskop ausgestattet das Meer beobachtete und plötzlich ganz aufgeregt wurde, denn dort draußen schwamm doch tatsächlich ein Wal, genauer gesagt ein ca. 20 m langer "Southern Right Wale"! Sein Kopfbereich war mit weißen Muscheln übersäht, wie sie sich auf solchen Meeresbewohnern ansiedeln. Wir blieben an dem Aussichtspunkt zwei Stunden stehen, in der Hoffnung, er würde aus dem Wasser springen, doch er zog es vor, sich von den Wellen sanft wiegen zu lassen. Aber was soll's, wir hatten unseren ersten Wal in freier Wildbahn gesehen!


Wanderungen durch den Regenwald folgten, in dem wir sämtliche Wasserfälle bewunderten, darunter die Hopetoun Falls und die MacKenzie Falls. Dabei waren es vor allem unsere Begegnungen mit den Tieren, die unsere Reise im Süden Australiens prägten. Innerhalb der anderthalb Wochen an der Great Ocean Road sahen wir bestimmt mehr Tiere als in den letzten Monaten unserer Reise. Am Kennett River z. B. machten wir Bekanntschaft mit einem grauen Fellknäuel, das träge in den Ästen eines Eukalyptusbaumes saß und sich genüsslich die Blätter in den Mund schob. Wir näherten uns dem Koala bestimmt auf einen Meter, doch das war ihm gleich, solange wir ihn nicht beim Essen störten. Er schien sich um nichts zu sorgen. Später am Cape Otway fuhren wir durch eine Allee, die nur so vor Koalas wimmelte. Auf jedem Ast saß ein Koala und schaute müde drein oder schlief. Hier wuchsen die Koalas wie auf Bäumen.


Nachdem wir am Logans Beach zwei Wale mit ihren Jungen sahen – sie schwammen in ziemlich geringer Entfernung von der Küste, und Nico näherte sich ihnen bis auf einige Meter! -, wurden wir in Portland endlich Zeuge von einem Wal, der sich des Lebens freute und einen Sprung nach dem anderen vollzog. Endlich! Unglaublich, so etwas mitzuerleben, und unvorstellbar, wie eine so schwere Masse mit Leichtigkeit aus dem Wasser springen kann. Ein paar hundert Meter weiter sahen wir eine Robbenkolonie, in der auch kräftig gefeiert wurde, und am Hafen von Portland machten wir Bekanntschaft mit den stadtweit bekannten Robben Sammy und Sally, die immer dann zur Stelle sind, wenn die Fischer ihre Fischreste ins Wasser werfen.


Auf dem Campingplatz bei Portland, an dem wir drei Nächte verbrachten, freundeten wir uns am ersten Morgen mit einem Wallaby an, der sich zuerst ganz vorsichtig unserem Auto näherte, dann Vertrauen fasste und uns schließlich aus der Hand fraß! Am nächsten Morgen brachte er sogar seine Freunde mit, so dass wir alsbald von Wallabys, bunten Honigpapageien und roten Pennantsittichen umgeben waren, die sich um unsere kleingeschnittenen Äpfel rissen. Einige der Vögel bissen sogar in Nicos Fußzehen, weil sie sie für Apfelstückchen hielten, und andere flogen ins Auto rein, da sich dort die Essensreserven befanden! Es gibt keinen besseren Start in den Tag. Portland, ein wahres Paradies für Tierliebhaber.


Portlands nähere Umgebung hat natürlich neben den Tieren auch andere Attraktionen zu bieten. So bewunderten wie den "petrified forest" (Felsen, die aussehen wie versteinerte Baumstämme) sowie den "enchanted forest", einen mysteriösen Wald, in dem wir das Gefühl hatten, es könnte jeden Moment eine Hexe hinter den Baumen hervorspringen.

Ein weiteres Highlight der Great Ocean Road bilden den Twelve Apostles, pfeilerartige Felsen aus Kalkstein, die durch die Meereserosion entstanden und an der Küste zwischen Princetown und Port Campbell stehen. Insgesamt sind es jedoch nicht zwölf an der Zahl, denn durch die immer weiter fortschreitende Erosion fallen manche Felsen mit den Jahren ins Meer bzw. entstehen wieder "neue" Apostel aus dem Festland.


Im Grampians National Park unternahmen wir eine Wanderung durch die graue, gewaltige Gebirgslandschaft, die von Eukalyptusbäumen und anderen Pflanzen belebt wird. Wir stiegen hinauf bis zum Aussichtspunkt "Pinnacle", wobei wir Schluchten und schmale Felsgänge durchquerten. und das unter strahlendblauem Himmel.


Nach unser Wanderung erblickten wir wieder Wallabys, diesmal in Begleitung von Kängurus, denen wir uns vorsichtig näherten und Äpfel zu essen gaben. Sie waren ein wenig scheuer als die in Portland. Ein wenig später machten wir jedoch Bekanntschaft mit Piepmätzen, die alles andere als scheu waren; als wir am nahegelegenen Lake Bellfield zu Mittag essen wollten, flogen uns plötzlich in halbes Dutzend weißer Kakadus auf den Schoß! Wir waren erstaunt über ihre Furchtlosigkeit, und mit was für einer Geschicklichkeit aßen sie mit ihren Krallen und Schnäbeln unsere Apfelstücke, denn sie ließen dabei eine vom Fruchtfleisch einwandfrei entfernte Schale zurück. Das muss erst mal einer nachmachen.


Nach den Grampians hieß es dann schon wieder Kurs zurück auf Melbourne, wo wir weitere zwei Tage durch die niedlichen Gassen der Stadt gingen und in der State Library die Zeit nutzten, um unsere Artikel für den Blog zu schreiben. Ein ruhiger Ausklang, um uns nach zwei Monaten voller unvergesslicher Erlebnisse von Australien zu verabschieden. Wir hatten dort eine einmalige Zeit verbracht, und das hoffentlich nicht zum letzten Mal. Ob die Ostküste, das Outback oder die Great Ocean Road, jeder Ort hatte etwas Faszinierendes an sich, das man nur begreift, wenn man selber dort gewesen ist.

Einerseits waren wir traurig, dieses wunderbare Land zu verlassen, doch andererseits wartete auf uns ein weiteres Reiseziel, das mindestens genauso vielversprechend war. Also freuten wir uns auf die nächste Etappe und verabschiedeten uns vom Land der Kängurus und Koalas mit einem letzten Blick aus dem Flugzeug. Danke Australien!

9 commentaires:

  1. Merci pour nous raconter vos aventures!! J'adore votre blog et je suis en train de lire chaque chapitre!
    Gros bisous! LIRIOS

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  2. On comprend votre tristesse de quitter ce pays avec toutes les surprises et les curiosités qu'il vous a réservées.
    D'autres vous attendent en Nouvelle-Zélande....
    A bientôt de vous lire !
    Bisous à vous deux.
    Tata M.

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  3. Bravo pour ces belles photos !
    Ce passage fait rêver.
    J'espère que vous allez bien, bon voyage en Nouvelle Zélande et faites signe quand vous rentrez !
    Bye,
    Gabriel (le Gamin)

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  4. coucou les aventuriers.
    nous découvrons votre voyage .... les photos sont magnifiques, c'est une aventure extraordinaires que vous vivez. A la fois flippante et merveilleuse.
    Bon séjour en Nouvelle-Zélande et à bientôt sur votre blog
    Angélique et Christophe (Pontlevoy)

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  5. Toujours aussi captivants vos reportages, les paysages australiens sont absolument superbes ! Vous n'allez pas tarder à atteindre la Malaisie maintenant et j'en connais qui vous y attendent avec impatience...
    Bisous.

    Marie Claire (Genty)

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  6. Salut les kangourou, nous les bretons tous va bien, les filles ont été élues miss camping toutes les 2!!! On vous fais de très gros bisous ainsi qu'à tata et tonton!!! bisous à très bientôt. Flo et sa tribu

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  7. Très beau récit et très belles photos. Merci de partager votre superbe voyage avec nous.
    Bonne continuation.
    Bises à vous deux.
    Pascal

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  8. Coucou,
    Comme d'habitude, on est complètement dépaysé et c'est formidable...Si vous avez de la place dans vos bagages, on adopte deux petits kangourous....Embrassez tonton B et tata Y.
    Bises
    Manu, laurent, Luc et Sim

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  9. Pas de nouvelles de la Malaisie... et bientôt déjà le retour des parents.
    Que de belles photos et expériences vécues en Australie, vous nous donnez envie d'y aller (nous avons des amis du Loir-&Cher à Brisbanne, qui ne demandent qu'à nous accueillir).
    Profitez bien des dernières destinations avant le grand retour, six mois ça a passé vite pour nous, alors pour vous !!!
    On est impatients de revoir Yvette et Bruno pour avoir le récit de ces inoubliables retrouvailles familiales à mille lieues de Pontlevoy.
    Bises. Colette, Blois

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