vendredi 12 juillet 2013

L’Australie : la côte Est, première étape - Australiens Ostküste (14.5-10.6)

L’un des moments les plus attendus du voyage est enfin arrivé. L’Australie, ce pays dont la simple évocation nous fait rêver, est à portée de main. Mais en arrivant à l’aéroport, alors que nous nous voyons déjà poser le pied sur le dernier continent qui nous reste totalement inconnu, nous remarquons que notre vol n’est pas affiché.

Après la surprise initiale et la montée d’adrénaline l’ayant aussitôt suivie, nous courons au comptoir de Qantas qui nous dit que le vol a été avancé de 2h30 et qu’il nous reste 5 minutes pour nous enregistrer. Et là, deuxième montée d’adrénaline, l’agent nous dit qu’il ne peut nous laisser embarquer car nous n’avons pas de visas. Nous ne comprenons pas, car l’ambassade nous avait dit que nous n’en avions pas besoin pour un séjour de moins de trois mois, mais il fallait en fait remplir un formulaire électronique en ligne… Il peut néanmoins nous les faire rapidement, et nous pouvons finalement monter dans l’avion et nous envoler en direction de Sydney, mais nous mettons un certain temps à nous remettre de ce qui vient de se passer.

Quelques heures plus tard, nous y sommes, et cette fois pour de vrai. Dès l’arrivée, nous nous sentons comme chez nous. Les odeurs, les magasins, les personnes, la nourriture, et malheureusement les prix aussi, tout cela est très occidental. Heureusement, nous sommes accueillis à Sydney par Kasia et Felipe, un jeune couple d’australiens rencontrés sur coachsurfing. Elle est d’origine polonaise, et lui brésilienne, ils sont l’exemple même de ce formidable melting pot qu’est l’Australie. Très accueillants et désireux de nous montrer le meilleur de Sydney, ils nous offrent une opportunité idéale de nous immerger dans le style de vie local et bénéficier de précieux conseils pour découvrir la ville.


Et quelle ville ! Historique, élégante, moderne, verte, spacieuse, les balades à travers ses quartiers nous montrent les différents aspects de la ville. Des hautes tours de la CBD aux longues plages de Manly, des jolies maisons victoriennes de Paddington aux impressionnantes falaises longeant Bondi Beach, des bâtiments élégants et discrets du quartier des Rocks aux emblématiques Opéra et Harbour Bridge, Sydney est belle, charmante, unique. Il est étonnant et rare de voir autant de diversité dans une ville, et sa localisation exceptionnelle, entourée par les montagnes et la mer, fait que l’on croit parfois voyager en passant d’un quartier à l’autre.

Mais parmi cette multitude de lieux charmants, nous en retiendrons un en particulier, qui aura su ravir à la fois nos yeux et nos oreilles. Il s’agit bien sûr de l’Opéra de Sydney. Ce symbole de la ville, et même du pays, dont l’architecture unique trône en vedette au milieu du port, nous aura fait vivre l’un des temps forts de notre voyage. Nous assistons en effet à une représentation de l’Orchestre Symphonique de Sydney, sous la direction du célèbre chef d’orchestre Ashkenazy, avec en invité d’honneur le hautboïste Schellenberger, de l’orchestre philarmonique de Berlin. A la lecture, ceux qui comme moi n’y connaissent pas grand-chose trouveront cela bien pompeux tandis que les connaisseurs comme Iponie ne tiendront pas en place. Mais une fois dans le Concert Hall, ces différences s’effacent lorsque nous nous laissons submerger par le flot musical qui nous entoure, et nous vivons tous deux cette expérience inoubliable comme un moment de rêve qui aura illuminé ce voyage. Merci les collègues pour ce formidable cadeau !


Nous entamons ensuite la remontée de la côte Est à bord d’un « Spaceship ». Un Spaceship ? Il s’agit d’un petit van aménagé dans lequel on peut dormir et qui comporte tout ce qu’il faut pour cuisiner, une espèce de couteau suisse en version voiture. Notre première destination nous conduit aux Blue Mountains, ces montagnes recouvertes d’une forêt d’eucalyptus dont les vapeurs matinales forment un voile bleuté. Nous rejoignons ensuite la côte et apprécions la jolie ville de Newcastle, où une belle promenade nous emmène entre les ravissants bâtiments publics et les belles maisons victoriennes jusqu’aux canons du fort Scratchley, ayant fièrement défendu la ville lorsqu’elle fut attaquée par un sous-marin japonais en 1942. On a du mal à croire que cette charmante ville abrite le plus grand port exportateur de charbon au monde. La route nous emmène ensuite le long des plages splendides de Port Stephens, à travers les verdoyants vignobles de la Hunter Valley, au bord des falaises vertigineuses de Lennox Head, avant de longer la Gold Coast jusqu’aux célèbres plages de Byron Bay et de Surfers Paradise, qui n’ont rien volé à leur renommée.


Au-delà de ces lieux que nous découvrons, nous avons aussi la joie de croiser nos premiers animaux locaux, kangourous et koalas, ainsi que les majestueux oiseaux que sont les pélicans, et même des dauphins nageant tranquillement le long de la côte. Celle-ci ayant la réputation de s’embellir à mesure que l’on remonte, ces premiers jours de voyage ne nous rendent que plus impatients de découvrir la suite.


Nous faisons ensuite escale à Brisbane, chez mon cousin Julien, qui plusieurs jours durant nous fait découvrir sa fabuleuse ville d’adoption, à travers des balades relaxantes intercalant aux visites quelques pauses gourmandes. A dire vrai, il y a eu tellement de pauses gourmandes qu’on ne sait pas vraiment si on a davantage visité ou bien mangé à Brisbane. Entre les restaurants, nous découvrons donc les différents quartiers de la ville, chacun ayant son identité, et apprécions particulièrement le charme tranquille de Paddington avec ses maisons typiques, les Queenslanders.


Avant de repartir, nous allons au Mt Coot Tha, d’où nous avons un point de vue imprenable sur la ville, et apercevons une dernière fois ses imposants bâtiments publics, ses magasins branchés, ses musées, son jardin botanique et bien sûr l’ultramoderne Université du Queensland, où Julien enseigne, et dans laquelle chaque étudiant rêverait de faire ses études. Après ces quelques jours, nous comprenons pourquoi Julien se plaît tant dans cette ville, si accueillante, divertissante, et qui réussit l’étonnant pari d’être à la fois dynamique et tranquille.


L’escale prenant fin, nous réembarquons à bord du Spaceship pour traverser les jolies Glasshouses Mountains, puis faisons une incroyable balade dans le Parc National de Noosa Heads, où nous traversons une étrange et inquiétante forêt dans laquelle les arbres ont l’air de saigner et qui débouche sur l’intimidant Hell’s Gate, les « portes de l’enfer ».


La prochaine étape est la plus grande île de sable du monde, une merveille naturelle recouverte d’une végétation luxuriante et dans laquelle les dingos les plus purs du pays viennent boire dans des lacs d’eau douce entourés de sable blanc, un véritable paradis terrestre, Fraser Island. Nous passons une journée inoubliable à parcourir ce lieux incroyable, sous les yeux perçants des rapaces planant haut dans le ciel, jusqu’à la tombée de la nuit qui nous offre un coucher de soleil flamboyant.


Nous nous rendons ensuite à 1770. Drôle de nom pour une ville, mais c’est ici que le Capitaine Cook a débarqué en cette année qui donna son nom à la ville, et qui marqua ainsi le début de l’histoire moderne de l’Australie que nous connaissons. De ce point historique, nous embarquons pour une excursion vers Lady Musgrave, un îlot boisé entouré de coraux, un endroit de choix pour découvrir l’un des plus beaux lieux du monde, la fameuse Grande Barrière de Corail. Avant de monter à bord, une dame nous propose de prendre des cachets contre le mal de mer. Nous nous disons qu’après tous les trajets en bateau effectués en Asie, nous n’en avons pas besoin. Grossière erreur. L’île est située sur la partie extérieure de la Grande Barrière, et ce matin-là la mer est particulièrement agitée. Une fois en mer, les passagers autour de nous commencent très vite à « nourrir les poissons », et il s’en faut de peu pour qu’on en fasse autant, mais l’île est enfin en vue, nous sommes sauvés.


Les belles choses se méritent, et Lady Musgrave en fait partie. Une fois le lagon atteint, tout est différent. La houle a disparu, l’eau est d’un bleu turquoise et des dauphins nous accueillent. Pendant qu’Iponie découvre l’île et évolue au milieu des arbres et des oiseaux en longeant de magnifiques plages, je me prépare à une plongée mémorable dans l’une des sept merveilles naturelles du monde, qui est aussi le plus grand organisme terrestre. Après quelques minutes sous l’eau, les coraux aux formes et aux couleurs multiples apparaissent. Certains sont gigantesques, et de nombreux poissons s’y cachent. Tout à coup, l’instructrice dresse la main sur sa tête, un requin à pointe blanche est en face de nous. Il reste là quelques instants, puis s’efface dans l’immensité de l’océan. En regardant vers le large, je vois ensuite deux larges formes onduler lentement. Les deux raies apparaissent alors, tachetées de points bleus et nageant gracieusement pour offrir un magnifique spectacle. Avant de remonter à la surface, nous voyons un autre requin, trop occupé à chercher son repas dans le corail pour faire attention à nous.

Nous passons le reste du temps à bord d’une plateforme semi-submersible, depuis laquelle nous voyons, outre les coraux, une multitude de poissons de récifs et de grosses tortues évoluer paisiblement dans les eaux calmes du lagon. Sur le trajet retour, alors que nous voyons le continent se dessiner petit à petit, nous repensons à cette journée qui, excepté le trajet aller, aura été un pur moment de bonheur.


Nous arrivons ensuite à Rockhampton, où après avoir traversé le Tropic du Capricorne nous nous promenons dans les spectaculaires jardins botaniques de la ville, abritant en plus des multiples plantes exotiques habituelles une bonne partie de la faune locale, et découvrons entre autre le wombat, un petit animal dont la tête rappelle celle du koala.


Arrivés à Airlie Beach, nous embarquons en direction des Whitsunday Islands, un archipel d’une beauté telle qu’il faut le voir pour le croire. Nous passons la journée à naviguer entre les îles boisées, à observer les poissons tropicaux, et à profiter de la sublimissime whitehaven beach, une plage de rêve au sable d’une blancheur éclatante, si pur qu’il a été utilisé par la Nasa pour fabriquer les lentilles du télescope Hubble. Cette plage est un lieu irréel, une merveille de la nature que l’on ne se lasse pas de parcourir et d’observer sous tous les angles.


Le Nord est bientôt en vue, et avant d’atteindre Cairns nous explorons les alentours de la Cassowary Coast, où bien souvent la forêt, où vivent les gigantesques oiseaux que sont les casoars, a laissé la place aux champs de canne à sucre s’étalant à perte de vue. Toutefois, en s’enfonçant à l’intérieur des terres, on découvre une forêt tropicale préservée abritant, outre de magnifiques cascades et des arbres ayant vécu l’arrivée des premiers colons, des créatures rarissimes comme les kangourous arboricoles. Nous avons même la chance de voir, à la tombée de la nuit, un ornithorynque partir à la recherche de son repas dans une petite rivière.


Notre dernière étape sur la côte est Australienne est la spectaculaire région de Cape Tribulation, dans laquelle les crocodiles rodent au bord de la mangrove et où la forêt tropicale se jette dans l’océan, engendrant des paysages spectaculaires. Dans cet environnement sauvage où la nature est omniprésente, on s’attend à voir surgir tout un tas d’animaux, qui, même si on ne les voit pas, sont pourtant bien présents. C’est le cas des casoars, avec lesquels nous avons joué à cache-cache des heures durant, et qui finalement ont gagné. On se console toutefois en voyant au retour des dizaines de kangourous et de wallabies brouter tranquillement dans un champ.


Une fois à Cairns, nous regardons l’arrivée de l’Ironman en mangeant une glace. Pour saisir la situation, il faut savoir que l’Ironman est l’une des épreuves les plus éprouvantes et les plus difficiles que l’on est conçue, c’est un triathlon de l’extrême. Après 3,8 km de natation et 180 km de vélo, chose pour laquelle il faut déjà être bien entrainé, les concurrents doivent enchainer…un marathon, rien que ça. Autant dire que nous préférons être à notre place qu’à la leur, avec notre glace de l’extrême au coulis de chocolat et aux pépites de caramel croustillant.

Après ces premières semaines aussi intenses en découvertes qu’en émotions, nous nous apprêtons à nous envoler pour le désert d’Alice Springs, au centre du pays. La Côte Est a été à la hauteur de nos espérances, en nous apportant chaque jour de merveilleuses surprises et faisant plusieurs fois s’illuminer nos yeux comme ceux des enfants devant un sapin de Noël.



Unsere Reise nach Australien kündigte sich aufregend an… Wären wir fünf Minuten später am Flughafen in Bangkok angekommen, hätten wir unseren Flug nach Sydney verpasst! Denn letzterer wurde ohne unser Wissen zweieinhalb Stunden vorverlegt… Obendrein hatten wir uns um kein Visum gekümmert, da das Touristenvisum umsonst ist und wir somit fälschlicherweise dachten, wir bräuchten keins. Am Check-in-Schalter dann das böse Erwachen: Wir konnten nicht in Australien einreisen, ohne ein Touristenvisum zu haben, und der Check-in für unseren Flug endete in fünf Minuten. Da war große Panik angesagt. Glücklicherweise konnten wir das ansonsten kostenlose Visum für knapp 100€ pro Person kurzfristig am Check-in-Schalter erwerben, schnell einchecken und zum Gate rennen, um unser Flugzeug noch zu erwischen. Das war noch einmal gutgegangen.

Über die Internetseite Couchsurfing hatten wir ein sehr nettes Pärchen gefunden, das uns die nächsten Tage in Sydney beherbergte. Kasia aus Polen und Felipe aus Brasilien, sie als Arzt und er im Finanzbereich beschäftigt, waren ein Glückstreffer. Sie gaben uns Besichtigungstipps, zeigten uns außerhalb ihrer Arbeitszeiten ein wenig die Stadt und kochten sogar für uns. Wir standen auf einer Wellenlänge und verbrachten gemeinsam sehr gesellige Momente.


Von Anfang an waren wir mehr als begeistert von Sydney. Die Grünanlagen gliederten sich perfekt in das Stadtbild aus Wolkenkratzern und alten Gebäuden ein, und keine einzige Plastiktüte beschmutzte den Boden. Es war, als ob die Stadt uns, die wir endlich zurück in einer uns bekannten Zivilisation waren, mit ihrer westlichen Vertrautheit willkommen hieß.


Wir schlenderten durch den Hyde Park, gingen den Spazierweg vom Bondi Beach bis zum Cogee Beach entlang, der an der felsigen Küste entlangführte, gelangten bis zum Darling Harbour und sahen schließlich… die Oper. Ein surrealter Moment, so plötzlich vor ihr zu stehen, nach so langer Zeit der Planung und Träumerei! Wie eine gewaltige weiße Muschel ragte sie vor uns in den Himmel… Fantastisch. Unser Aufenthalt in Sydney wurde einige Tage später durch unseren Opernbesuch gekrönt. Das Sydney Symphonic Orchestra präsentierte unter der Leitung des berühmten Dirigenten Ashkenazy Werke von Tschaikowski und anderen großen Komponisten. Mit dabei als Stargast: Der Oboist Schellenberger der Berliner Philharmonie! Ein Traum wurde wahr.


Die ersten Tage auf australischem Boden waren also gelungene Tage, und die folgenden sollten nicht weniger erlebnisreich werden. Wir holten unseren Campervan der Firma „Spaceship“ ab und begannen in Sydney unsere Fahrt gen Norden.

Nach einem kurzen Halt in den Blue Mountains, in denen wir die Gebirgsformation „Three Sisters“ besichtigten, besuchten wir die Stadt Newcastle, die vor allem vom Kohle-Export lebt. Im Hunter Valley durchquerten wir Weinberge und erfreuten uns an der herbstlich gefärbten Landschaft, die die Sonne vergoldete. Neben der Weinproduktion wird im Hunter Valley auch Käse hergestellt, doch angesichts des Preises – 30$ für einen Camembert! – verzichteten wir darauf, uns einen zu kaufen.

Unsere ersten Koalas sahen wir im Koala-Krankenhaus von Port Macquarie, in dem verletzte Koalas gepflegt werden, bevor sie wieder in die freie Wildbahn entlassen werden. Wir waren vor allem von einem Koalajungen fasziniert, der auf seine ungewandte aber sympathische Art und Weise auf seinem mit Eukalyptus gezierten Häuschen herumkletterte.


Nachdem wir in Bonny Hills unsere ersten Delphine gesichtet hatten, hätten wir in Lennox Hill fast einen Wal gesehen. Wir drehten uns jedoch zu spät Richtung Meer und sahen lediglich den „Platsch“, und was für einen! Wir warteten dann noch eine Weile, doch so ein Säugetier kann ganz schön lange die Luft anhalten; es tauchte nicht mehr auf. Hätten wir doch einige Sekunden eher hingeschaut…

In Brisbane besuchten wir Julien, Nicos Cousin, der dort seit einigen Jahren wohnt und an der Uni Französisch unterrichtet. Endlich konnten wir für einige Nächte wieder in einem richtigen Bett schlafen und den Luxus einer täglichen warmen Dusche genießen. Julien führte uns durch die Stadt, wozu er angesichts seiner Arbeitszeiten (zwei Tage die Woche) viel Zeit hatte, und lud uns in einige Restaurants ein. Insgesamt verbrachten wir mindestens so viel Zeit mit Essen wie mit der Stadtbesichtigung! Dennoch sahen wir so einiges von der Stadt, u.a. den Botanischen Garten, den Mount Coot Tha, von dem wir eine herrliche Sicht auf Brisbane hatten, das Stadtviertel Paddington mit seinen pittoresken Queenslander-Häusern sowie den Campus seiner Uni, deren Ausstattung und Größe mit der FU gar nicht zu vergleichen ist. Am letzten Abend spazierten wir nach einem himmlischen Dessert im Café Three Monkeys durch Brisbane by night.


Wir verabschiedeten uns von Julien und Brisbane und setzten unsere Route im „Spaceship“ fort. Am nächsten Morgen wurden wir von einem schwarz-gelben Vogel geweckt, der mit seinem Schnabel an das hintere Fenster unseres Campervans klopfte, als ob er uns zum zweiten Teil unserer Reise an der australischen Ostküste begrüßen wollte.

Es war an der Zeit, Fraser Island zu besichtigen. Wir buchten eine Tour, da man auf der Insel nur mit Geländewagen fahren darf. Es gibt dort kaum richtige Straßen, so dass hier gigantische Jeeps über Sand und selbst durch das Wasser fahren. Das hätte unser Campervan nicht mitgemacht.

Also fuhren wir in einem Bus auf Riesenrädern mit einer Reisegruppe über Fraser Islands meilenweiten Strände aus weißem Sand, durchquerten einen Subtropenwald und fuhren zum McKenzie See, der allein aus Regenwasser besteht und somit nur Süßwasser enthält. Auf unserer Rückfahrt zur Fähre spazierten sogar zwei Dingos am Bus vorbei. Niedliche Tiere, die aussehen wir Haushunde, vor denen man sich jedoch in Acht nehmen sollte. Wir erlebten einen herrlichen Sonnenuntergang auf der Fähre, bevor es wieder zurück an Land ging.


Nachdem wir in Seventeen Seventy den Spuren Captain Cooks gefolgt waren, der dort im Jahre 1770 – schwer zu erraten – an Land gegangen war, fuhren wir mit dem Schiff auf die Insel Lady Musgrave am Great Barrier Reef, dem größten Korallenriff und Lebensorganismus der Welt, der sich über 2.600km an der australischen Küste entlangstreckt und der bei Niedrigwasser sogar einen eigenen Sonnenschutz entwickelt.


Auf dem Katamaran „Spirit of 1770“ erlebten wir dann eine Schifffahrt, die wir unser Leben lang nicht vergessen werden. Wir hatten schon so einige Schaukelfahrten auf dem Schiff und im Bus durchgemacht, doch diese waren mit der Fahrt auf dem Pazifik nicht zu vergleichen. Nicht umsonst steckten zwischen den Sitzen sämtliche Kotztüten, die von den Passagieren auch eifrig gefüllt wurden. Wir blieben verschont, hatten aber Schwierigkeiten, unser Frühstück in uns zu behalten. Und das anderthalb Stunden lang. Umso erleichterter waren wir dann, als die Insel endlich am schaukelnden Horizont auftauchte. Nach einem kurzen Morgensnack (um den Magen wieder zu füllen) erreichten wir eine schwimmende Plattform in der Nähe der Insel Lady Musgrave, in der ein „semi-submarine“-Bereich unter das Wasser führte, von wo aus wir exotische Fische beobachten konnten, inklusive einen riesigen Potato Cod Fisch namens George.

Während Nico auf Tauchexkursion ging und u.a. Adlerrochen und… das erste Mal in seinem Leben Haifische sah (!), schloss ich mich der Nichttaucher-Gruppe an, besichtigte die Insel und unternahm eine Tour auf einem Boot mit Glasboden, durch den wir am Meeresgrund sogar einige Wasserschildkröten erblicken konnten.


Die Rückfahrt verlief mit dem Strom und war somit weniger turbulent als die Hinfahrt, so endete der Tag in aller Milde.

Aller guten Dinge sind drei, so unternahmen wir eine dritte Bootstour auf die Whitsundays Islands. Noch nie im Leben hatten wir einen so schneeweißen Sand gesehen. Selbst die sonst herrlichen Strände von Byron Bay und Surfers Paradise sind daneben weniger anmutig. Wir aßen zu Mittag am Whitehaven Beach, der seinem Namen alle Ehre machte und neben dem türkisblauen Meer wundervoll zur Geltung kam. Der Sand ist so fein, dass er zur Herstellung der Linsen des Hubble-Weltraumteleskops verwendet wurde.


Auf unserer Weiterfahrt Richtung Cairns wurden die Highways nun von Rohrzuckerplantagen gesäumt. In einem wunderbaren Kontrast hoben sich die grünen Halme mit rosafarbenen Blüten vom blauen Himmel ab und gaben der Landschaft noch mehr Charme, als sie ohnehin schon besitzt. An den Rohrzuckerplantagen zogen sich in 4000 km Länge Gleisspuren entlang, da das Zuckerrohr nach der Ernte binnen 16 Stunden in die Fabrik gefahren werden muss, um zu Zucker verarbeitet zu werden. Danach ist es nicht mehr brauchbar.


In Cairns angekommen verlängerten wir den Zeitraum der Automiete, um drei Tage lang die Region weiter nördlich zu erkunden, die vor allem von Regenwald durchsetzt ist. Hier fuhren wir die Schleife, die durch die Städte Innisfail – Millaa Millaa – Atherton –Babinda gebildet wird, und unternahmen kleine Wanderungen durch den Regenwald, um u.a. die Wasserfälle Ellinjaa Falls und Millaa Millaa Falls zu bewundern. Insbesondere der Curtain Fig Tree hatte uns verzaubert, ein enormer Feigenbaum, dessen herunterbaumelnde Lianen einen mächtigen Vorhang bilden.


Weiter im Norden besichtigten wir Daintree und Cape Tribulation, wo der Regenwald direkt ans Meer grenzt. Auch hier unternahmen wir Wanderungen durch den Wald, wo wir insbesondere auf der Suche nach den riesigen Vögeln namens Kasuare waren. Wir fanden eindeutige Beweismittel, dass wir uns in ihrem Lebensraum aufhielten, d.h. sowohl ihre noch nicht verspeiste als auch ihre verdaute Nahrung… Doch überall, wo wir nach ihnen suchten, hielten sie sich so gut vor uns versteckt, so dass wir sie leider kein einziges Mal zu Gesicht bekamen.

Wir versuchten unser Glück noch einmal in Etty Bay, einem Strand, in dessen Nähe sich die Kasuare häufig aufhalten. Doch auch hier wollten sie sich nicht zeigen. Stattdessen hatte sich, während wir auf das Auftauchen dieser Riesenvögel warteten, die Batterie unseres Campervans gelehrt, da wir die Scheinwerfer angelassen hatten, so dass wir nun festsaßen. Und das in strömendem Regen. In der Nähe lag ein Campingplatz, doch keiner der Urlauber hatte eine Krokodilklemme, um unsere Batterie aufzuladen. Vor uns am Strand befand sich eine Gruppe von Rettungsschwimmern, und einer von ihnen holte einen Herrn in Badehose… Der Retter in der Not. Mit Krokodilklemme und Messgerät wirbelte er über eine halbe Stunde unter der Motorhaube herum, maß die Batterie und lud sie auf, doch nichts half, das Auto sprang nicht an. Bis er plötzlich sah, dass er die ganze Zeit die Batterie für unseren Kühlschrank aufgeladen hatte und nicht für den Motor. Danach ging alles ganz schnell, und unser Motor sprang wieder an. Schön, wenn man auf fremde Menschen zählen kann, die einem sogar bei starkem Regen behilflich sind.

In Cairns wohnten wir zufällig dem gerade dort stattfindenden Ironman bei und wurden Zeuge, wie sich die ersten Läufer der Ziellinie näherten. Das war ein gutes Timing. Noch am Abend, als es schon dunkel war, sahen wir die letzten Teilnehmer des Ironman, die im Regen mit Ach und Krach auf das Ziel zuliefen. Während der Zeit hatten wir ein großes Sandwich und ein Eis bei McDonalds gegessen…


In Cairns endete unsere Reise an der Ostküste Australiens. Wir gaben unseren Campervan zurück und konnten nun auf vier Wochen voller Neuentdeckungen, Begegnungen mit netten Menschen und spannender Erlebnisse zurückblicken. Jede Sekunde war einmalig, und wir konnten es kaum erwarten, ins australische Outback zu fliegen und weitere Entdeckungen zu machen. Doch dazu mehr im nächsten Artikel.

2 commentaires:

  1. Belle description de l'atmosphère que dégage cette belle ville de Sydney, je m'y revois....,quelques années après (2001 en famille),avec en plus pour vous le concert à l'Opéra !! !
    On attend la naissance de notre petite fille ; ce 13 juillet, premier anniversaire de mariage de Math et Cécile et on se prépare pour la "Garden Party" à Pont-Levoy !
    Attendons la suite de vos beaux récits de voyage !!
    Gros bisous.

    Tata M

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  2. Bravo pour ces aventures extraordinaires, on vous envie.... Chez nous c'est pratiquement la canicule (34°), on est bien que dans l'eau...voir sous l'eau....!!! Le 14 juillet a été comme chaque année une réussite malgré certains absents!! On attend la suite de votre expédition, et on vous embrasse.
    Biz
    Manu, Laurent, Lucas et Simon

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