vendredi 16 août 2013

Nouvelle-Zélande : Le surréalisme de l’Ile du Sud - Neuseeland : Der Surrealismus der Südinsel (4-20.7)

Kia Ora ! C’est par ces mots, signifiant « Bienvenue » en maori, que nous sommes accueillis en Nouvelle-Zélande.

Nous atterrissons à Christchurch avant le lever du jour, et partons découvrir la principale ville de l’île au petit matin. Très vite, nous remarquons que les bâtiments en travaux se multiplient et que le nombre de terrains vagues, utilisés comme parkings, est très élevé. Partout les bâtiments sont fissurés, éventrés, ou tout bonnement transformés en un tas de gravats. Depuis ce terrible séisme de juin 2011 ayant frappé la ville, Christchurch n’est plus que l’ombre d’elle-même. Plongée dans une atmosphère post-apocalyptique, grues et bétonneuses s’activent aujourd’hui pour panser les blessures de la ville, mais la cicatrisation sera longue, ce dernier séisme laissant l’avenir de nombreux quartiers incertain.


Nous prenons ensuite la route en direction du Sud. En quittant la ville, le paysage change radicalement, et la Nouvelle-Zélande telle qu’on se la figure commence à montrer son visage. Les premiers moutons apparaissent dans des plaines d’un vert éclatant, devant de hautes montagnes qui se dessinent lentement en arrière-plan. Les paysages se succèdent sur cette route des plus agréables, jusqu’à ce que nous atteignions le lac Tekapo, notre première destination.

Là, nous n’en croyons pas nos yeux. Le lac bleu turquoise, dont la couleur semble irréelle, rayonne devant une incroyable chaîne de montagnes enneigées. A cet instant, nous comprenons qu’ici nos repères vont être mis à rude épreuve, que les paysages les plus beaux que nous pouvons imaginer peuvent bel et bien prendre forme, qu’ici, les limites sont repoussées. Nous restons immobiles de longues minutes, sans pouvoir bouger, étant comme envoutés par cette vue des plus belles, qui semble tout droit sortie d’une carte postale.


Il n’est pas facile de quitter un si beau lieu, mais nous savons que d’autres nous attendent et partons le long d’une route des plus scéniques vers la plus haute montagne du pays, le point culminant des Southern Alps, le Mt Cook. Avant de l’atteindre, nous longeons l’insolant lac Pukaki, semblant défier les règles relatives aux couleurs des lacs. Derrière, les imposantes Alpes du Sud, vêtues d’un manteau neigeux plus éclatant que jamais, veillent sur les eaux laiteuses du lac. Ces fabuleux paysages, à la limite de l’irréel, nous laissent stupéfaits.


Si l’intérieur des terres est somptueux, la côte n’est pas en reste, et nous rejoignons d’abord pour la découvrir la jolie ville portuaire d’Oamaru. On y trouve d’élégants bâtiments publics, dont les pierres calcaires arborent un blanc irréprochable, et sur lesquels trône fièrement le drapeau du pays ou de la couronne britannique, mais la vraie richesse de la ville est à chercher dans son patrimoine naturel.
Celle-ci abrite en effet une colonie de petits manchots bleus, ainsi qu’une colonie d’une espèce de manchots parmi les plus rares du monde, les manchots antipodes, dont la tête artistique masquée d’un trait jaune se termine par un bec peint de rose et de rouge vif. Endémiques à la Nouvelle-Zélande, des programmes de conservation sont mis en place afin de protéger l’habitat toujours plus menacé de ces quelques 4 000 manchots, et de réguler leurs prédateurs non naturels, introduits depuis l’arrivée des colons. Nous avons la chance de les voir déambuler sur la plage après leur journée de pêche, avant d’aller retrouver leurs nids, cachés au milieu d’une épaisse végétation.


En longeant la côte, nous découvrons ensuite les Moeraki Boulders, d’intrigantes formations rocheuses en formes de boulets posées à même la plage, avant de profiter de la belle Dunedin, deuxième ville de l’île du Sud aux exquis bâtiments victoriens, où la fameuse gare détient incontestablement la palme architecturale. La ville, très agréable en elle-même, possède un autre atout de choix, la somptueuse Péninsule d’Otago.


Sur cette langue de terre vallonnée, où les routes se confondent parfois avec celles que l’on rencontre en montagne, des paysages d’une étonnante diversité se succèdent. Plaines d’un vert émeraude ou paissent vaches et moutons, plages de sable blond où les lions de mer digèrent leur pêche, rochers et plages rocailleuses sur lesquelles aiment se prélasser les phoques, falaises abruptes desquelles s’élancent les albatros royaux que l’on voit planer au loin de leurs trois mètres d’envergure, buissons multicolores où aiment se cacher les manchots, il est difficile d’être concentré sur la route avec de tels paysages, agissant tels des aimants pour le regard.


Après la péninsule d’Otago, nous pénétrons dans le territoire des Catlins, à l’extrême Sud de l’île. Dans ces terres côtières reculées, où la nature abonde et le calme domine, nous continuons à être émerveillés de ce qu’il nous est donné de voir. Depuis le minuscule phare du Nugget Point, faisant face aux tranchants éperons rocheux que sont les nuggets, aux spectaculaires chutes d’eau de Purakaunui et de McLean, depuis les vues infinies sur l’horizon calme menant au pôle Sud, du haut d’immenses falaises, aux délicieuses balades dans la forêt humide, au milieu de fougères arborescentes et d’arbres effilés qu’une mousse fine recouvre et décore à la façon de guirlandes, depuis le venteux Slope Point, situé le plus au Sud de l’île, à la forêt pétrifiée vielle de 180 millions d’années, ensevelie autrefois par une succession de coulées de boues dévastatrices et qui aujourd’hui laisse apparaître ses troncs couchés changés en pierre, nous prenons le temps de nous imprégner des sensations que procurent ces lieux uniques.


Partout, nos yeux se posent sur une faune endémique, et nous apprenons à reconnaître les kereru, fantail, weka et autres oiseaux du pays, nous habituons à voir des phoques le long des côtes et partons à la recherche de lions de mer le long d’interminables plages. Les Catlins sont un cadeau, un lieu de paix et de tranquillité, l’endroit rêvé pour s’échapper, le temps d’un voyage, d’un monde qui va toujours plus vite et perd progressivement le goût pour la beauté simple des choses qui nous entourent.


Après les Catlins vient pour nous la période la plus froide du voyage. Nous entrons en effet dans le monde glacial du territoire des fjords et partons à la découverte de l’un des plus célèbres d’entre eux, Milford Sound. Sur la route, les lacs embrumés reflètent progressivement dans leurs eaux claires les couleurs éclatantes des montagnes qui se tiennent derrière. Petit à petit, la neige devient plus présente, jusqu’à recouvrir complètement les montagnes et à envahir la route. Les rivières se couvrent de glace, les cascades cristallisent, de longs stalactites pendent au-dessus de plantes totalement recouvertes de glace.


Les fjords sont formés lorsqu’un glacier, ayant progressivement érodé une vallée jusqu’à atteindre un niveau inférieur à celui de la mer, se retire, laissant les eaux marines pénétrer à l’intérieur des terres. A Milford Sound, le glacier a remarquablement sculpté la montagne pour tracer un paysage des plus spectaculaires, constitué d’imposants pics et d’immenses falaises se reflétant dans les eaux ayant désormais envahi la vallée. De toutes parts, de hautes chutes d’eau tombent des falaises étranglant ce bras de mer long de 15 km, formant à la surface de l’eau salée une couche d’eau douce d’une pureté telle qu’on peut la boire. Nous nous laissons envahir par le grandiose du lieu et par l’atmosphère solennelle qui s’en dégage, jusqu’à longer d’un peu trop près la plus grande cascade du fjord, nous ramenant froidement à la réalité.


A Queenstown, où nous découvrons le matin de la glace à l’intérieur même du van, il fait toujours aussi froid, mais les panoramas sur la ville nous aident à focaliser notre attention ailleurs. En prenant de la hauteur, la magnifique vue sur la ville, qui borde le lac Wakatipu et est entourée de montagnes, est sublimée par les couleurs douces du coucher de soleil.


Les longues routes verglacées de montagnes nous emmènent ensuite jusqu’aux intimidants glaciers de la côte Ouest. Au matin, nous sommes réveillés par un bruit. Quelque chose s’amuse à glisser sur le toit givré du van. Ils sont plusieurs. Depuis l’intérieur, je tape sur le toit afin de les faire partir, et là surprise, ils frappent en retour. Une fois, deux fois, trois fois, on dirait que ça les amuse ! En sortant, je les vois, ce sont des kéas. Ces beaux perroquets, qui sont une des espèces les plus intelligentes du règne animal, sont extrêmement curieux et joueurs, et ont fait s’arracher les cheveux du département de conservation en déjouant les pièges posés à destination des mammifères pour se nourrir des appâts.

Les kéas étant partis, nous allons randonner autour des glaciers Fox et Franz Joseph. Ces monstres de glace, aux belles couleurs bleutées, ont sculpté le paysage au fil du temps. Bien qu’ils soient en phase de recul, ils ont laissé des marques bien visibles dans la vallée, émiettant lentement les roches afin de se frayer progressivement un passage entre les montagnes. Du haut de leurs murs de glace, ils semblent regarder en contrebas la rivière qui s’écoule au milieu d’innombrables cascades dévalant les falaises.


A quelques kilomètres de là, nous randonnons dans la forêt tropicale d’Okarito, au milieu des invisibles kiwis bruns qui se cachent dans l’épaisse végétation qui nous entoure, jusqu’à un fantastique coucher de soleil sur le lagon voisin, plus éblouissant que jamais.


Nous suivons ensuite le temps d’une journée les traces des chercheurs d’or du 19ème siècle. A Ross, lieu historique de la ruée vers l’or, nous longeons un ruisseau que des milliers de paillettes rendent étincelant. Retroussant nos manches, nous plongeons les mains dans l’eau glaciale afin d’attraper des morceaux du précieux métal, mais les paillettes, insaisissables, se jouent de nous. Plus loin, nous traversons la forêt abritant l’ancien site minier. Partout, les collines sont transpercées de multiples tunnels, suivant les anciennes veines du métal tant convoité. Sur leurs parois, on distingue entre les mousses des parties brillantes, autant de minuscules restes que les chercheurs d’or n’ont pas jugé utile d’exploiter. Nous avons beau creuser, aucune pépite ne montre le bout de son nez. Il est pourtant estimé que la ville repose sur un confortable matelas de quelques 700 millions de dollars, certes néo-zélandais, mais la somme est tout de même considérable pour ce village de moins de 300 habitants.

Nous nous familiarisons ensuite avec le travail du jade à Hokitika avant de rejoindre les curieux Pancakes Rocks de Punakaiki, des formations rocheuses dans lesquelles les couches calcaires alternent avec d’autres plus vite érodées de mudstone, d’où cette apparence insolite.


Arrivés au Nord de l’île, nous découvrons la beauté préservée du Parc National Abel Tasman, du nom de l’explorateur hollandais qui fut le premier Européen à poser le pied en Nouvelle-Zélande, en 1642. Près de là, derrière les hectares de vergers bordant le Parc, nous atteignions la ville de Nelson, où au détour d’une ruelle se cache la boutique de Jens Hansen, le bijoutier ayant créé « l’Anneau Unique » du Seigneur des Anneaux. Le, ou plutôt les précieux sont bien là, car pour les besoins du film, 40 ont été réalisés, en or 18 carats, à 3 500 dollars pièce. L’Anneau est très lourd, d’une brillance exceptionnelle, mais déception, il ne nous rend pas invisibles !

Nous profitons des derniers jours sur l’île pour admirer les paysages sculptés et les colonies de plusieurs centaines de phoques à Kaikoura, avant d’atteindre Blenheim, l’une des villes les plus ensoleillées du pays, connue pour ses nombreux vignobles. Là, avant de prendre le ferry pour l’île du Nord, nous rendons visite à Yigo, avec lequel je travaillais en Chine, et qui nous accueille pour le soir. Comme toujours avec lui, le repas est des plus copieux. Nous passons une excellente soirée en compagnie de son propriétaire, Ashley, un jeune kiwi très actif, qui nous fait le plaisir de nous offrir le gîte pour le soir, et après plus de deux semaines dans un van, nous dormons pour la première fois en Nouvelle-Zélande dans un vrai lit, qui plus est devant la cheminée.

Cette première étape nous a rapidement fait tomber sous le charme naturel du pays. On dit parfois que lors d’un voyage, le trajet compte tout autant que la destination, si ce n’est plus, et ceci s’applique tout particulièrement à l’Ile du Sud. Dans cette terre où l’incroyable devient possible, partout la beauté transparait, et la perfection des paysages fait écho aux palettes de couleurs revêtues par le ciel. Jusqu’ici, la Nouvelle-Zélande a dépassé nos attentes, bouleversant chaque jour nos yeux avec des paysages dont la beauté, toujours plus improbable, n’en finit pas de nous éblouir.





Schneebedeckte Berge, die aus den Wolken herauszuwachsen scheinen, saftig grüne Hügel, hinter denen jeden Augenblick ein Hobbit hervorspringen kann, gewaltige Vulkankrater, in denen türkisblaue Seen nichts mehr von deren explosiver Vergangenheit ahnen lassen… Keine Beschreibung der neuseeländischen Landschaft kommt auch nur ansatzweise ihrer Herrlichkeit nahe, kein Foto spiegelt ihre wahre Schönheit wider. Sie erschien uns regelrecht surrealistisch, wie eine Traumwelt.

Unsere Tour durch die neuseeländische Südinsel nahm ihren Anfang in Christchurch, wo uns eine postapokalyptische Atmosphäre umgab, ein Überbleibsel der Erdbeben von 2010 und 2011. In der ganzen Stadt sahen wir leergefegte Plätze, an denen einmal Gebäudekomplexe standen und die nun als Parkplätze genutzt werden, sowie von Baugerüsten umgebene Häuser. Wir verbrachten eine Nacht dort (wieder in einem „Jucy“) und machten uns dann auf zum Lake Tekapo. Bereits auf dem Weg dorthin waren wir angesichts der weißen Gletscherberge erstaunt, die sich hinter den grünen Flachebenen abzeichneten, auf denen Schafe und Kühe weideten. Der See selber war von einem Türkis, das türkiser nicht hätte sein können. Wir hatten den Eindruck, am Meer zu stehen. Die „Church oft he Good Shepherd“ gliederte sich auf harmonische Weise in diese Kulisse ein.


Nachdem wir vergeblich versucht hatten, den höchsten Berg Neuseelands (3754 m), den Mount Cook, zu sichten und dafür eine Nacht frierend im Campervan unter Schnee und Hagel verbracht hatten, der Berg sich aber hinter einer dichten Nebelwand versteckt hielt, fuhren wir weiter nach Oamaru, deren alte Gebäude erstaunlich gut restauriert wurden, wodurch sich ein sehr schönes Stadtbild ergab. An der Küste Oamarus hatten wir großes Glück und entdeckten Gelbaugenpinguine, die seltensten Pinguinart der Welt. Einige kamen von ihrem Tagesausflug im Meer an den Strand zurück, ein anderer stand weiter oben auf dem Felsen zwischen den Pflanzen, nur einige Meter von uns entfernt!


In Moeraki spazierten wir am Strand entlang, an denen die Moeraki Boulders liegen, kugelförmige Felsformationen, die sich an der Küste entlangziehen und sehr fotogene Objekte bilden. In der Stadt Dunedin bewunderten wir viktorianische Bauwerke; insbesondere der Bahnhof und die Saint Paul Cathedral bilden dafür schöne Beispiele. Im Osten grenzt die Otago Peninsula an die Stadt, die von grünen Hügeln durchzogen wird und Wohnort zahlreicher Tierarten ist, so dass wir dort Robben, Seelöwen, Königsalbatrosse und selbst einen blauen Zwergpinguin sahen, die kleinste Pinguinart der Welt.

Die Catlins, die Region im Südosten Neuseelands, beeindruckten uns insbesondere mit ihren Wasserfällen (Purakaunui Falls, McLean Falls), dem fossilisiertem Wald an der Curio Bay und den Wanderungen durch dichte Wälder, in denen aus allen Richtungen noch nie gehörtes Vogelgezwitscher hallte.


Einer der schönsten Tage auf der neuseeländischen Südinsel war mitunter unser Ausflug durch den Fjord Milford Sound. Der Bus holte uns an unserem Campingplatz in Te Anau ab, und bereits während der anderthalbstündigen Fahrt konnten wir die Augen nicht von den riesigen, schneebedeckten Bergen wenden, die sich vor unserem Busfenster erstreckten. Wir hatten zudem großes Glück mit dem Busfahrer, der an jedem sehenswerten Ort anhielt, damit wir Fotos schießen konnten. So entdeckten wir die Mirror Lakes, auf deren Wasseroberfläche sich die Earl Mountains auf außergewöhnliche Weise widerspiegeln. Wir hatten tatsächlich das Gefühl, vor einem gigantischen Spiegel zu stehen.


Angekommen in Milford Sound gingen wir an Bord der "Jucy Cruize", die uns durch den Ford führen sollte. Wir waren alles andere als enttäuscht, erblickten wir doch Wasserfälle wie die Lady Bowen Falls und Stirling Falls, wunderschöne Berghänge voller Wald und Schnee sowie Robben, die auf kleinen, aus dem Wasser herausragenden Felsen ihren Mittagsschlaf hielten. Das Wetter war mit uns, wir hatten strahlenden Sonnenschein und konnten unsere kleine Kreuzfahrt vollends genießen.


Nach einem kurzen Aufenthalt im eisig kalten Queenstown, wo wir mit der "Skyline Queenstown Gondola" in 450 m Höhe auf den Bob's Peak fuhren und einen weitläufigen Blick auf die Stadt und den Lake Wakatipu werfen konnten, schliefen wir eine Nacht auf dem Parkplatz eines Backpackers. Dies war entschieden eine der kältesten Nächte unserer ganzen Reise. Selbst die Innenseite der Autofenster war mit Frost bedeckt! Und das Dach war dermaßen vereist, dass sich sogar ein paar Keas, eine Vogelart der Papageien, damit vergnügten, darauf Schlittschuh zu laufen. Nico haute gegen das Dach, um sie verjagen, doch auch daraus machten sie sich einen Spaß und pochten mit dem Schnabel eifrig zurück! Ganz schön verspielt, diese Keas.

Wir machten uns auf zum Fox Gletscher und Franz Jospeh Gletscher, in deren Tälern wir Wanderungen unternahmen und uns ihnen bis auf einige zig Meter nähern konnten. Die aufgestellten Warnschilder mit Abbildungen von herunterstürzenden Felsbrocken oder aus dem Gletscher herausbrechenden Wasserfluten waren nicht gerade vertrauenerweckend, doch was wäre das Leben ohne ein bisschen Nervenkitzel. Wir bewunderten das eisblaue Weiß des Gletschers sowie einige Wasserfälle, die von den umliegenden Gebirgen fließen. Wir erreichten einen Aussichtspunkt, an dem wir auch endlich einen Blick auf den Mount Cook hatten, diesmal von allem Neben befreit.


In Ross, seit den 1860ern während des West Coast Gold Rush die Goldminen-Hochburg, befiel uns der Goldrausch, und wir suchten trotz der eisigen Temperaturen in einem Bach, der allen Goldsuchenden offen steht, nach Nuggets. Überall um uns herum funkelte es, der Bach war wirklich voller Goldpailletten, doch diese waren viel zu klein, als dass wir sie einzeln hätten herausfischen können. Wir nahmen dennoch einige funkelnde Steinchen mit, auch wenn sie wahrscheinlich keinen großen Wert besitzen, einfach aus Spaß an der Freude. Noch heute bilden die Goldminen das Haupteinkommen der Stadt Ross, und es wird geschätzt, dass in der Erde und im Wasser noch Gold im Wert von 700 Millionen Dollar verborgen liegt!

Nachdem wir in Punakaiki die Pancake Rocks besichtigt hatten, die aus mehreren horizontalen Schichten Kalkstein und Schlammstein entstanden (wobei letztere schneller erodieren, daher die „pancake-artige“ Struktur), besuchten wir den Abel Tasman Nationalpark, der sich zwischen der Golden Bay und der Tasman Bay erstreckt, und folgten den Wegen am Wasser und durch den Farnenwald, wobei uns Vögel wie die tänzerisch fliegenden Fantails sowie die in verschiedensten Tönen singenden Bellbirds begleiteten.


In Nelson, einer Stadt, die an sich nichts Besonderes hat, besuchten wir das Juweliergeschäft Jens Hansen, welcher für die Trilogie "Herr der Ringe" DEN Ring goss, den der Hobbit Frodo zerstören muss. Und da lag er, auf einem bordeauxroten Samtkissen, nachdem er von Finger zu Finger gereicht und letztendlich ins Feuer geworfen wurde. Er besteht aus achtzehnkarätigem Gold und hat einen Wert von 3500 Dollar. Jens Hansen musste für den Film sage und schreibe 40 dieser Ringe gießen, denn, woran man beim Schauen des Films gar nicht denkt, jeder Schauspieler besaß eine andere Fingerbreite. Da kommt ein stolzes Budget zusammen...


Die letzten beiden Tage auf der neuseeländischen Südinsel verbrachten wir in den Städten Kaikoura und Blenheim. In letzterer besuchten wir einen ehemaligen chinesischen Kollegen von Nico, der dort zur Zeit mit einem Work and Travel Visum auf einer Weinplantage arbeitet. Er wohnt im Haus eines Kiwis namens Ashley, der uns eine Nacht lang in seinem Wohnzimmer beherbergte und uns vor seinem Kamin schlafen ließ. Das war mal eine schöne Abwechslung von den kühlen Nächten im Campervan.

Tags darauf ging es dann nach Picton, wo wir die Fähre auf die Nordinsel nahmen, glücklich über die Erlebnisse der letzten zweieinhalb Wochen. Es war nicht einfach, aus den verschiedenen Orten und Aktivitäten das Richtige auszuwählen, doch unsere Wahl hatte uns mehr als zufriedengestellt. Nicht umsonst sagen die Neuseeländer: „There is no bad choice in New Zealand.“

2 commentaires:

  1. C'est .....SUPERBE !!!!!
    Et quelle précision dans les détails de cette magnifique nature ;
    Vous devez avoir encore les yeux pleins de toutes ces couleurs du bout du monde.
    Bisous à vous deux.

    Tata M

    RépondreSupprimer
  2. Salut mes aventuriers les plus chers!
    Je viens de tomber amoureuse de ces magnifiques paysages... Vous avez de la chance :-)
    Comptez sur moi ... pour votre prochain voyage :D
    Bisous - Lirios (super Assistante)

    RépondreSupprimer