mercredi 4 septembre 2013

L’île du Nord : là où la Terre se dévoile - Die Nordinsel Neuseelands: Die Erde lebt (21.7-1.8)

Depuis le ferry, alors que l’île du Sud s’efface peu à peu, nous voyons au loin apparaître la silhouette de l’île du Nord. Après trois heures de cette belle traversée, nous arrivons à Wellington.

La capitale nous réserve de belles surprises. Nous découvrons son impressionnant panel de styles architecturaux, des maisons en bois peuplant les collines au moderne quartier des affaires, en passant par ses superbes monuments publics et ses arcades et bâtiments résidentiels du 19ème. Une balade venteuse le long de l’esplanade nous emmène jusqu’à l’intriguant bâtiment du Parlement, justement surnommé «  la Ruche », conduisant à la nature ordonnée des jardins botaniques surplombant la ville. Wellington abrite également l’un des musées les plus intéressants du pays, le Musée National Te Papa, l’endroit idéal pour mieux comprendre la culture et l’identité de ce jeune pays à travers l’histoire de ses peuples, de son territoire et de ses écosystèmes.


Longtemps restée inhabitée, la Nouvelle-Zélande voit un jour aborder sur ses rives des wakas, bateaux traditionnels polynésiens. Si la date de leur arrivée fait débat, on considère qu’ils s’y établissent aux alentours du 13ème siècle et commencent alors à développer une culture propre à ce nouveau pays, celle du peuple Maori. Le musée retrace leur histoire, et on peut facilement se projeter et imaginer leur vie grâce aux reproductions de maisons et de bateaux réalisées, et aux objets d’art ou de la vie courante, aux vêtements ou encore aux armes exposées.

Bien plus tard, en 1642, Abel Tasman est le premier Européen à poser le pied en Nouvelle-Zélande, suivi en 1769 du célèbre capitaine James Cook, qui découvrent tous deux les Maoris sous leur visage de peuple fier et guerrier, pouvant aller jusqu’à dévorer leurs ennemis. Bien des conflits plus tard, en 1840, la signature du Traité de Waitangi entre les chefs de tribus Maoris et l’Empire Britannique est un acte fondateur de la nation. Celui-ci reconnaît les droits des Maoris et fait officiellement de la Nouvelle-Zélande une colonie britannique, ce qui ne sera jamais fait en Australie avec les Aborigènes.


Près de Wellington, nous partons à la tombée de la nuit pour un treck nocturne de 12 km, dans l’espoir d’enfin apercevoir des kiwis dans leur milieu naturel. Armés de lampes frontales, nous avançons parmi les kaponga, de superbes fougères arborescentes aux reflets argentés, traversons des ponts et longeons des ruisseaux, toujours en restant à l’affût du moindre bruit. D’abord facile, le parcours se durcit brutalement, et nous devons soudain écarter les branches, éviter les racines qui s’entrelacent le long du chemin de plus en plus pentu, que nous avons du mal à repérer au milieu de la pénombre de la nuit. Les kiwis sont là, on peut les entendre bouger et écouter leurs cris raisonner dans la forêt, mais à aucun moment nous n’en apercevons. A la place, nous surprenons quelques opossums nichés dans les arbres ainsi qu’une chouette en pleine partie de chasse. Cependant, même sans kiwis, ce treck nocturne aura été pour nous une belle expérience.

A 350 km de là, nous entrons dans le territoire volcanique du Parc National de Tongariro. Là, après une heure de marche dans une forêt basse aux arbres recouverts de mousse et de minuscules champignons, nous longeons une rivière qui nous mène jusqu’à une chute d’eau. A partir d’ici, le paysage change radicalement. Le plat de la forêt s’efface devant un paysage vallonné, où une vaste steppe s’étale à perte de vue. Des herbes couleur paille et de petits arbustes verts, orangés, et même rougeâtres se dressent au milieu de roches volcaniques partiellement recouvertes de lichens et de neige. Derrière, les imposants volcans aux sommets enneigés s’élèvent vers les cieux et semblent, tels des sentinelles de pierre, veiller sur ce vaste territoire.


Nous évoluons au milieu de ces paysages époustouflants, où le silence n’est rompu que par le souffle du vent ou le cours d’un ruisseau, nous imprégnant de ce calme profond et du sentiment de paix régnant en ces lieux. Nous avançons dans ces vastes contrées aux paysages nous rappelant des scènes du Seigneur des Anneaux, jusqu’à finalement atteindre les somptueux Tama Lakes. Le premier, dont la couleur turquoise se détache de la roche sombre du cratère où il se trouve, offre une incroyable vue sur le Mt Ruapehu, le volcan qui domine l’île du Nord. Le second, plus haut et plus difficile d’accès, voit ses eaux d’un bleu sombre contraster avec le sommet enneigé du Mt Ngauruhoe, le volcan le plus actif du pays, qui se dresse derrière lui.


En redescendant, nous passons de longs moments à admirer les vues spectaculaires qui s’offrent à nous. Dans le lointain, là où les volcans percent les nuages, des plans de montagnes s’enchaînent, dont les contours, toujours plus atténués, finissent par se perdre dans la pâle clarté des nuages.


La Nouvelle-Zélande est située sur la ceinture de feu du Pacifique, au lieu de collision de deux plaques tectoniques, les plaques pacifique et australienne. Cette situation fait du pays un formidable lieu d’expression des forces de notre planète, avec un volcanisme développé, une spectaculaire activité géothermique de surface, ainsi que de fréquents tremblements de terre, un séisme de magnitude 6,8 ayant d’ailleurs frappé Wellington quelques jours avant notre arrivée.

Après Tongariro, nous longeons le plus grand lac du pays, l’intimidant Lac Taupo, dont l’histoire est un parfait exemple du passé tourmenté du pays. Tout commence en effet il y a 26 500 ans, lorsque le supervolcan Taupo entre dans ce qui sera la plus grande éruption des 70 000 dernières années. Lors de cet évènement cataclysmique, plus d’un millier de kilomètres cube de magma, de roches et de nuées ardentes sont éjectés, dévastant l’île et recouvrant le sol de cendres sur plusieurs milliers de kilomètres à la ronde. La structure du volcan, quant à elle, s’effondre sous son propre poids pour former une gigantesque caldeira, progressivement submergée par les eaux pour devenir le lac Taupo.


Ayant eu un aperçu de l’activité sismique de l’île et de son volcanisme, nous partons ensuite vers Waiotapu et Waimangu, à la découverte de son activité géothermique de surface. Derrière ce nom barbare se cache en fait des phénomènes d’une beauté stupéfiante, dont certains sont tellement rares et excessifs qu’ils frôlent l’irréel. L’activité géothermique fait remonter des profondeurs de la Terre des gaz et autres fluides chargés d’éléments chimiques, tels l’or, l’argent, le mercure, le souffre ou encore l’arsenic, qui se transforment au contact de l’atmosphère pour un résultat épatant. Les minéraux se donnent alors en spectacle, et dans ce monde de couleurs on peut voir des amas rouges, bleus, verts, violets, jaunes ou oranges, tous aussi surprenants, insolites, magnifiques.


A Waiotapu, les omniprésentes sources d’eau chaude, arborant des couleurs invraisemblables, pétillent telles des piscines de champagne grâce aux gaz remontant en surface, ou tout simplement parce qu’elles bouillent, des mares de boues laissent éclater de larges bulles dispersant leur contenu brûlant en toutes directions, les eaux acidifiées et chauffées rongent le sol qui finit par s’effondrer et former de larges cratères, les vapeurs chargées de souffre cristallisent pour couvrir les roches de cristaux d’un jaune éclatant, les geysers crachent à plusieurs mètres de haut une eau bouillante chargée de silice, et les fumerolles émettent interminablement des filets de vapeurs sulfureuses. On perd ses repères au milieu de ce décor extraordinaire où la Terre, qui se montre sous un autre jour, n’est plus telle qu’on la connait.


A Waimangu, le spectacle est tout aussi renversant. Cette tranquille vallée a vu son histoire brusquement bouleversée le 10 juin 1886. Ce jour-là, une violente éruption a anéanti en quelques instants toute vie à proximité et a remanié le paysage. Une ligne de cratères est sortie du sol, et une activité géothermique de surface a débuté. Depuis, la nature a recolonisé le paysage, et on voit aujourd’hui des lacs fumants dispersés au milieu d’une dense forêt.


Le plus spectaculaire d’entre eux, le Frying Pan Lake, est aussi la plus grande source d’eau chaude du monde, au bord de laquelle se dressent fièrement de hauts monolithes fumants, les Cathedral Rocks. Plus loin, en remontant des cours d’eau brûlants et acides, qui présentent d’étonnantes couleurs grâce aux organismes extrêmophiles qui y vivent, on atteint le joyau du parc, l’Inferno Crater, dont la couleur d’un bleu pâle idyllique cache la dangerosité de ses eaux, qui sont en réalité aussi acides que du vinaigre et dont la température peut atteindre 80°. Nous passons une journée irréelle au milieu de ces paysages surnaturels, qui font prendre conscience que la Terre, active de ses plus extrêmes profondeurs jusqu’à sa surface, est bel est bien vivante.


Nous découvrons ensuite la ville de Rotorua, connue pour sa géothermie, avant de nous diriger le long des reliefs aigus de collines verdoyantes vers les grottes de Waitomo, abritant une espèce rare de vers luisants. Ces insectes, dans leur état larvaire, construisent une multitude de filaments recouverts de perles gluantes visant à piéger de petits insectes qu’elles attirent en émettant une lumière bleutée.

Nous naviguons sur une rivière souterraine, des paquets de plusieurs milliers de vers luisants suspendus au-dessus de nos têtes et brillants comme autant d’étoiles dans le noir absolu de la grotte, dans la mélodie sourde des gouttes d’eau qui, glissant du plafond, résonnent dans les profondeurs de la grotte après leur rencontre avec la rivière. De cette expérience féérique des plus émouvantes, nous garderons de merveilleux souvenirs, mais malheureusement pas de photos, celles-ci étant interdites.


Les alentours de Waitomo sont également pleins de richesses, et nous passons une formidable après-midi dans une forêt à la végétation changeante, abritant dans ses profondeurs de nombreuses grottes calcaires, avant d’apprécier l’une des plus belles cascades du pays, les Marokopa Falls. Au sortir de la forêt, les collines émeraude dessinent des paysages dans lesquels on ne serait pas surpris de voir jaillir des hobbits.


Cependant, à l’intérieur de ces terres idylliques, une faune endémique lutte pour sa survie. Car avant l’arrivée de l’Homme sur son territoire, la Nouvelle-Zélande ne connaissait aucun mammifère, à l’exception des chauves-souris et des phoques. Les niches écologiques étaient alors occupées par les oiseaux et les insectes, dont le weta, qui est encore aujourd’hui l’un des plus grands insectes du monde. Avec l’arrivée de l’Homme, l’introduction de nouvelles espèces animales et végétales a profondément bouleversé l’équilibre du pays et de ses écosystèmes, qui s’étaient développés au cours des derniers millions d’années.

Les Maoris ont d’abord introduit plusieurs plantes ainsi que le chien et le rat polynésien, et ont entrainé une première vague d’extinctions, ayant entre autres chassé jusqu’à l’extermination le moa, un oiseau géant d’environ 3 mètres de haut, faisant du même coup disparaître son principal prédateur, l’aigle géant de Haast.

Avec l’arrivée des Européens, l’introduction prend une autre dimension. Trouvant le pays ennuyeux, de nombreuses espèces sont introduites pour la chasse et la pêche, en même temps que les animaux d’élevage. Sans réglementations, et la stupidité humaine n’ayant aucune limite, des dizaines d’espèces sont introduites, parfois sans autre but que pour ajouter une touche d’exotisme à ce nouveau pays.

C’est ainsi que bientôt, en plus des cervidés détruisant les forêts et augmentant l’érosion des sols, en plus des opossums, furets, hermines, et autres nuisibles faisant des ravages chez les espèces endémiques comme le kiwi, on voit descendre des bateaux des animaux tout à fait surprenants, comme des zèbres, des kangourous ou encore des chameaux. Le résultat est sans appel, et en quelques siècles, des dizaines d’espèces locales disparaissent. Les oiseaux, qui représentaient la classe dominante avant l’arrivée de l’Homme, ont vu s’éteindre presque la moitié de leurs espèces, et les espèces d’invertébrés éteintes ou menacées se comptent en centaines. Aujourd’hui, le Department of Conservation, qui protège près d’un tiers du territoire, met en place de nombreuses actions afin d’enrayer cette perte de biodiversité.

Nous dirigeant plus au Nord, nous découvrons dans un épais brouillard les jardins botaniques d’Hamilton et nous baladons sur la plage couleur ébène de Port Waikato avant d’atteindre la plus grande ville du pays, Auckland, où nous profitons de nos derniers jours dans ce merveilleux pays.


Le dernier soir, depuis le sommet du Mont Eden surplombant la ville, nous repensons à l’incroyable mois que nous venons de passer ici, à nos rencontres avec ces fantastiques espèces, depuis les intrépides kéas jusqu'aux intimidants lions de mer, constituant autant de trésors naturels du pays, à ces lacs aux couleurs prodigieuses derrière lesquels s’élèvent d’impressionnantes montagnes et volcans enneigés, à ces plaines verdoyantes que les moutons ponctuent de points d’un blanc crémeux, à la sérénité profonde du territoire des Catlins, aux paysages à la fois glaciaux et purs qu’offrent fjords et glaciers, à ces manifestations stupéfiantes de la vie de notre planète, dont l’extraordinaire beauté n’a d’égale que l’extrême dangerosité, et à tous ces moments de bonheur passés dans ces lieux d’exception. Cette description fantastique, qu’on pourrait croire relever de l’imaginaire, convient pourtant à un lieu bien réel, appelé Aotearoa, ou Nouvelle-Zélande.





Die Nordinsel Neuseelands begrüßte uns mit dichtem Nebel und Nieselregen. Wir suchten uns also einen Campingplatz und gingen den ersten Abend in Wellington, der Hauptstadt Neuseelands, ruhig an. Am nächsten Tag fuhren wir mit dem Cable Car hinauf in den Botanischen Garten, in dem uns 25 ha voller exotischer Pflanzen, Nadelbäume und eine schöne Sicht auf die Stadt erwartete. Auch besuchten wir das Te Papa Museum, in dem uns neben der Geschichte des Landes auch die Maori-Kultur vorgestellt wurde, mitsamt den Rekonstruktionen ihrer traditionellen Häuser und Boote sowie Gegenständen des Alltags.

Neuseeland blieb bis zum 13. Jahrhundert unbewohnt, bis die sogenannten « Wakas », Boote aus Polynesien, hier an Land gingen. Die Maori-Kultur entstand. Erst ab dem 17. Jahrhundert kamen die Europäer nach Neuseeland; 1642 Abel Tasman und 1769 Captain James Cook. Nach einigen Konflikten wurde 1840 der Vertrag von Waitangi zwischen den Stammesanführern der Maoris und dem Vereinigten Königreich unterzeichnet, der aus Neuseeland eine britische Kolonie machte und die Rechte der Maoris anerkannte. Ein Vertrag, der in Australien die Aborigines betreffend nie in Kraft trat.


Nach zweieinhalb Wochen in Neuseeland hatten wir noch immer keinen einzigen Kiwi gesichtet. Mit Kiwi meine ich nicht die Neuseeländer sondern den Vogel, der das Symbol Neuseelands ist. Er ist ungefähr so groß wie ein Huhn, und da er nicht fliegen kann, hält er sich auf dem Boden auf und bildet somit für alle Säugetiere ein gefundenes Fressen. Lange Zeit hatte er keine natürliche Feinde, doch dann kam, wie so oft, der Mensch ins Spiel (die Maoris und die Europäer) und brachte Katzen, Hunde, Opossums und andere Tiere nach Neuseeland, die das ökologische Gleichgewicht der Inseln ins Schwanken brachten. Demnach ist der Kiwi nun vom Aussterben bedroht, und in den Waldgebieten haben Hunde heute Zutrittsverbot. Was die anderen Tiere wie Opossums angeht, so ist es nahezu unmöglich, diese bis aufs letzte einzufangen bzw. auszumerzen. So steht der Kiwi seit 1921 unter Naturschutz und wird teilweise auch in eingezäunten Schutzgebieten am Leben erhalten.

Da wir für diese Einrichtungen kein Geld ausgeben wollten, entschlossen wir uns zu einer Nachtwanderung durch den Rimutaka Forest Park, wo wir über Nacht sowieso campten. Mit Taschenlampe und Wanderstock bewaffnet marschierten wir 12km, d.h. vier ganze Stunden, durch den Wald, um diese nachtaktiven Vögel irgendwo zu erspähen. Wir hörten ihre Pfiffe, doch sahen wir leider nichts außer Opossums.


Einige hundert Kilometer weiter erwartete uns der Nationalpark Tongariro. Unsere Wanderung durch einen moosbedeckten Wald führte uns schließlich zu einem Wasserfall, der der üppigen Vegetation Einhalt gebot und einer ausgedehnten Landschaft aus Hügeln Platz machte, von grünen und gelben Sträuchern und Vulkangestein durchsetzt. Im Hintergrund ragten eingeschneite Vulkangipfel in den Himmel und verliehen der Kulisse einen imposanten Charakter. Die gesamte Landschaft ließ an die „Herr der Ringe“-Trilogie erinnern, und nichts als friedliche Stille herrschte hier, die gelegentlich vom Rauschen des Windes unterbrochen wurde.


Nach stundenlanger Wanderung erreichten wir schließlich die Tama Lakes. Der erste war von einem unglaublichen Türkisblau und ermöglichte uns eine freie Sicht auf den Mount Ruapehu, den höchsten Vulkan Neuseelands Nord. Um den zweiten See zu erreichen, mussten wir uns ein ganzes Stück den Berg hochkämpfen, und das mit Gegenwind, doch die Mühe lohnte sich. Sein Dunkelblau kontrastierte wunderbar mit dem Schnee des Mount Ngauruhoe, dem aktivsten Vulkan des Landes.

Neuseeland liegt übrigens auf dem Pazifischen Feuergürtel direkt über zwei tektonischen Platten, der Pazifischen und der Australischen Platte. Demnach äußern sich in Neuseeland die Aktivitäten des Erdinnern nur allzu deutlich. Vulkanismus, Geothermie und Erdbeben bilden hier die Stichwörter. Einige Tage vor unserer Ankunft in Wellington wurde die Stadt sogar von einem Erdbeben mit einer Stärke von 6,8 heimgesucht. Wir hatten davon nichts gespürt.

Nach Tongariro ging es auf zum Lake Taupo, dem größten See des Landes, der ein treffendes Beispiel für die buchstäblich bewegende Geschichte Neuseelands bildet. Dieser entstand infolge des Ausbruchs des Vulkans Taupo vor 26.500 Jahren, welcher unter seinem eigenen Gewicht zusammenbrach und die Caldera formte,  in der sich mit der Zeit Wasser ansammelte und den Lake Taupo entstehen ließ.


In Waiotapu und Waimangu bewunderten wir die nahezu irreale Schönheit der Auswirkungen der oberflächennahe Geothermie. Dabei steigen Erdgase und andere Flüssigkeiten vermischt mit chemischen Elementen wie Gold, Silber, Quecksilber und Schwefel an die Oberfläche und kommen durch den Kontakt mit der Atmosphäre in Form von verblüffenden Farben zum Vorschein. So schimmerten die kochend heißen Wasser in einer Farbenpracht aus Rot, Blau, Gelb und Lila, während der Wasserdampf in Vereinigung mit dem Wind auf der Wasseroberfläche tanzte. Wir trauten unseren Augen kaum beim Anblick dieser Naturwunder.


Die nahegelegene Stadt Rotorua selbst ist auch bekannt für ihre Geothermie. Spaziert man durch die Stadt, so sieht man nicht nur sämtliche Wasser- und Schlammlöcher, aus denen es dampft, sondern es dampft selbst auch aus den Gullis. Ein irrealer Anblick.



Doch das war noch lange nicht alles, was wir an surrealem sahen. Mit einem kleinen Boot, das an einer Kordel entlanggezogen wurde, glitten wir in die unterirdische Höhle Waitomo herein. Völlige Dunkelheit umgab uns, lediglich das Lied der Wassertropfen war zu hören, bis wir an der Decke unzählige kleine Lichtpunkte erblickten… Über uns hangen tausende von leuchtenden Glühwürmchen! Wir hatten das Gefühl, uns unter einem Himmelsgewölbe voller Sterne zu befinden.

Wir fuhren weiter in den Norden Richtung Hamilton, wo wir durch den Botanischen Garten spazierten, bevor wir die größte Stadt Neuseelands erreichten, Auckland.

Dort verbrachten wir unsere letzten Tage und waren dankbar für die Zeit, die wir in diesem Land der Naturwunder verbringen durften. Wir begegneten nicht nur faszinierenden Tierarten wie den Keas und Seelöwen, sondern erstaunten auch angesichts der Naturschönheiten… Seen, die in den schönsten Farben schimmern, eingeschneite Berge und Vulkane, die hinter grünenden Flachebenen voller weidender Schafe in die Höhe ragen, die eiskalten Gletscher und Fjords, die eine wohltuende Ruhe ausstrahlen… Dies alles scheint es nur in Geschichten zu geben, doch es gibt ein Land, in dem das alles wahr ist: Neuseeland.


3 commentaires:

  1. Superbe! Hate de vous entendre raconter tout ca ... et d'echanger nos impressions dans quelques semaines maintenant!! :)))
    Cecile

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  2. Merci pour ce récit.
    La bise de Madagascar où l'atelier de collecte de déchets te passe le bonjour nico !

    A+
    Damien

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  3. Encore merci les aventuriers pour tous vos superbes récits! :) A bientôt!!
    Marie-Pierre alias MP

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