dimanche 16 juin 2013

Thaïlande II : le retour - Thailand 2 – Die Rückkehr (13-20.4)

Mais pourquoi donc ce titre, dont la consonance fait penser à un film d’action ou d’aventure, appelant inévitablement un lot de péripéties et autres rebondissements ? Et bien, vous allez comprendre.

Tout commence en quittant le Cambodge, avec un passage de frontière chaotique où une masse de personnes s’entasse et pousse en tous sens pour finalement obtenir le tampon tant convoité, permettant…d’aller faire la queue quelques mètres plus loin afin d’entrer en Thaïlande, où les choses semblent à première vue mieux organisées, des files d’attente étant définies. Cependant, on s’étonne rapidement de rester sur place alors que la file d’à côté avance par à-coups tous les quarts d’heure. C’est que le garde en charge de faire avancer les lignes ayant la mémoire courte, il fait toujours avancer la même file, et bien sûr ce n’est pas la nôtre ! Cette étape passée, nous franchissons enfin la frontière après de longues heures d’attente et reposons le pied en Thaïlande.

Notre objectif est ensuite de nous diriger vers le petit village de Ban Khong Kuan, d’où nous pourrons explorer le Parc National de Khao Yaï, l’un des plus grands du pays. Là encore, la chance n’est pas de notre côté car le minibus climatisé que nous avions réservé nous oublie, et nous nous retrouvons secoués en tous sens dans un bus chaud et bondé pour atteindre notre destination. Après toutes ces mésaventures, nous sommes heureux de poser nos sacs dans un joli petit hôtel, dans lequel des bungalows sont éparpillés au milieu d’une riche végétation soigneusement entretenue.

Le lendemain, nous louons une moto pour nous rendre au Parc, à une dizaine de kilomètres de là. Le Parc National de Khao Yaï est un véritable trésor naturel. Vaste de plus de 2 000 km², ses paysages variés sont l’habitat de plus de 800 espèces animales, dont plusieurs vulnérables et en danger d’extinction. Classifié au Patrimoine Mondial de l’Unesco, il présente une importance capitale pour la conservation de centaines d’espèces, dont certaines emblématiques comme le tigre ou l’éléphant.


Arrivés à la porte Sud du Parc, il nous reste encore 30 km à parcourir pour atteindre l’accueil, et on se demande si la moto aura suffisamment d’essence pour faire l’aller-retour, mais un touriste thaï nous fait comprendre qu’il est possible de faire le plein une fois à l’accueil. Il a l’air sûr de lui, et ce n’est pas la première fois qu’il vient, nous lui faisons donc confiance et nous enfonçons dans la profondeur du Parc. En chemin, nous nous arrêtons à des chutes d’eau qui se révèlent être à sec, saison sèche oblige, et à côté desquelles on voit d’étranges chenilles. Plus loin sur la route, nous croisons notre premier gros animal, un varan de plus d’un mètre qui prend le soleil à proximité du bitume et qui déguerpit en nous voyant arriver. Puis, nous sortons de la forêt et traversons une plaine aux herbes hautes parsemée de points d’eau avant de finalement voir apparaître l’accueil du Parc.


A peine descendus de moto, nous entendons de grands cris provenant de la forêt qui attirent notre attention. Sans demander notre reste, nous nous approchons pour voir ce qu’il se passe. Il s’agit en fait de gibbons à mains blanches, leurs cris incroyablement forts semblables à des rires résonnent dans la jungle. Ils sont haut dans la canopée mais nous pouvons les apercevoir, quelle chance. Leurs bras longilignes leurs dessinent une silhouette élancée et les cercles faciaux de leurs visages ressemblent à un masque. La balade commençant bien, nous continuons notre marche et apercevons ce qui ressemble à un gros écureuil hyperactif, sautant en tous sens et poussant de drôles de petits cris dans les arbres. Soudain, un oiseau au vol particulièrement bruyant passe au-dessus de nous. Nous levons la tête et filtrons à travers les branches une grande forme noire qui passe à vive allure. Nous essayons tant bien que mal de la suivre entre les arbres, et retrouvons notre volatil posé majestueusement sur une haute branche. C’est un superbe calao, le Parc en abritant plusieurs espèces. Nous nous noyons ensuite dans le champ métallique des cigales avant d’arriver à un point d’eau presqu’à sec dans lequel un serpent zigzague entre de fraiches traces d’éléphant. Ce premier tour dans la forêt est un pur bonheur, et nous retournons à l’accueil ravis.


Là, nous rencontrons un jeune couple d’américains vivant à Chiang Mai avec lequel nous sympathisons et décidons de réserver un safari nocturne le soir même. En attendant de les retrouver, nous décidons d’aller à Haew Suwat, une chute d’eau rendue célèbre par le film « La Plage ». L’endroit est en effet très attirant, les cavités creusées dans la falaise confèrent au lieu une atmosphère secrète et mystérieuse. Sur le côté, un petit panneau attire notre attention. En s’approchant, on peut lire « Attention aux crocodiles », ce qui est d’autant plus étrange que la plupart des thaïs qui sont là ont les pieds dans l’eau, nous nous disons donc qu’il s’agit d’un panneau visant à éloigner les visiteurs de la chute d’eau, et continuons notre chemin pour effectuer un trail dans la jungle. Le début est très agréable, en longeant la rivière nous voyons des myriades de papillons qui se regroupent en paquets et ressemblent à des fleurs accrochées aux arbustes.


Mais très vite le parcours se corse. Le chemin, entravé d’une multitude de branches et d’arbres morts, se fait de moins en moins précis, pour parfois complètement disparaitre, il est à l’évidence aussi fréquenté qu’entretenu. Tout à coup, une forme sombre semble perturber la surface de l’eau. Des narines, des yeux qu’on ne qualifierait pas de bienveillants et deux rangées d’écailles se montrent, c’est un crocodile ! Le panneau disait vrai. Nous qui longions tranquillement la rivière remontons de quelques pas dans la forêt et accélérons la cadence, la nuit n’allant pas tarder à tomber. On ne voudrait pas se retrouver bloqués avec les crocodiles, tigres, léopards et autres charmantes créatures habitant les lieux. Nous arrivons toutefois à finir le trail avant la nuit, tout en croisant sur le chemin un gros iguane et un daim.


Le safari nocturne est moins exotique, seuls quelques cerfs et des lucioles montrant leur nez. En revanche, il fait à présent très sombre et nous devons encore parcourir les 30 km qui nous séparent de la sortie du Parc. A peine partis, nous devons nous arrêter devant une barrière. Le gardien ne veut pas nous laisser passer affirmant qu’il y a danger, nous risquons de rencontrer des éléphants. Finalement, une voiture souhaite passer également, et le gardien nous autorise à y aller à condition de suivre la voiture de près. Il fait nuit noire et il difficile de suivre la voiture qui va à vive allure, surtout avec nos casques sans visières laissant passer vent et bestioles.

Une succession de virages arrive, ne laissant aucune visibilité. La voiture nous sème, il fait encore plus sombre. Tout en bas de cette grande descente, dans le dernier virage, et ne voyant qu’à quelques mètres devant nous, nous voyons soudain apparaître une énorme forme grise qui se tient là, immobile. J’ai juste le temps de donner un coup de guidon pour éviter le premier éléphant. Mais déjà d’autres apparaissent, et nous voilà slalomant au beau milieu d’une horde  d’éléphants sauvages. A ce moment, le niveau d’adrénaline est à son maximum.  Un dernier coup de guidon pour éviter le dernier gros éléphant sur la droite qui se montre très agité, et nous voilà tirés d’affaire. Bizarrement, nous rattrapons bientôt la voiture qui roule désormais beaucoup moins vite. Après quoi nous parvenons à sortir du parc, éviter les quelques chiens errants et les scooters roulant du mouvais côté pour enfin arriver à l’hôtel où la grille est…fermée. Après coup, on s’est dit qu’en réservant le night safari, on aurait dû penser au trajet retour, ce qui nous aurait évité la plus grande peur du voyage, en tout cas pour l’instant. Le lendemain, la dame de l’hôtel nous dit qu’elle s’est inquiétée, d’autant plus que mois précédent, des éléphants ont cassé une voiture dans le parc.


Une fois remis de notre expérience de la veille, nous repartons à l’aventure dans le parc en faisant un treck dans la jungle. La piste est difficile à suivre et pleine de sangsues, mais nous entendons les cris des gibbons qui nous guident. Au milieu d’un petit cours d’eau, nous surprenons un gros varan qui avance nonchalant, avant de déguerpir à notre vue. La pluie commence à tomber, et nous allons nous abriter à une tour d’observation, où après avoir enlevé les dernières sangsues, notre patience est récompensée lorsque l’on voit apparaître un éléphant. L’averse se transforme alors en énorme orage, le tonnerre gronde et les éclairs s’abattent dans la forêt. Nous devons patienter 1h30 afin de laisser passer le plus gros de l’orage, et finalement quitter ce merveilleux endroit sous la pluie.


C’est donc mouillés que nous quittons Khao Yaï. Le jour suivant, en descendant du taxi qui nous dépose dans Bangkok, nous avons une grande surprise, le Songkran n’est pas fini. Le Songkran, c’est le nouvel an bouddhique fêté en Thaïlande, aussi appelé la fête de l’eau. Autant dire qu’au bout de quelques pas, nous nous retrouvons trempés et recouverts de talc ! Nous passons l’après-midi à fêter le Songkran et nous mêlons volontiers à cette bataille d’eau générale, dans laquelle règne une atmosphère festive à laquelle toutes les générations participent.


Bangkok se remet doucement du Songkran le lendemain, et nous aussi. Nous continuons ensuite à explorer la ville, à travers ses quartiers, ses monuments, ses marchés et bien sûr sa cuisine.

Nos derniers jours en Thaïlande auront été à l’image de notre parcours en Asie du Sud Est, c’est-à-dire riches en émotions, en découvertes et en expériences, ces instants exquis au cours desquels on se sent tout simplement vivants. Nous quittons la Thaïlande heureux et sommes impatients de partir à la découverte des Philippines, ce pays qui nous fait rêver et qui promet également d’être riche en émotions.



Warum dieser kinematische und abenteuerlich klingende Titel? Lest folgenden Text, und ihr werdet es erfahren.

Erst einmal müssen wir uns entschuldigen, dass wir euch so lange haben warten lassen. Mittlerweile sind wir in Australien und mit dem Campervan unterwegs, wodurch wir zu selten die Gelegenheit haben, ins Internet zu kommen. Heute bietet sich jedoch eine Gelegenheit… Hier nun unser Bericht über unseren zweiten Thailand-Aufenthalt.

Nach einem chaotischen Grenzübergang gingen wir für ca. eine Woche zurück nach Thailand, um den Nationalpark Khao Yai zu besuchen und später noch einmal ein wenig Großstadtluft in der Metropole Bangkok zu schnuppern.

Bislang hatten wir – mit Ausnahme der allerersten Nacht – kein einziges Hotel im Voraus reserviert. Wir wissen nicht, was uns packte, aber irgendwie hatten wir das Gefühl, dass wir uns dieses Mal vorher um eine Unterkunft kümmern sollten. Also kontaktierten wir von Kambodscha aus ein Hotel in der Nähe des Nationalparks. Seine Antwort kam prompt zurück: Es sei in dem Zeitraum aufgrund des thailändischen Neujahrfestes Songkran geschlossen. Diese Nachricht beunruhigte uns ein wenig, denn es war bestimmt nicht das einzige Hotel, das aufgrund dessen keine Gäste empfing. Und wo sollten wir dann unterkommen? Wir entschlossen uns, den Nationalpark zu überspringen und direkt in Bangkok ein Zimmer zu suchen, doch hier war die Suche noch vergeblicher, da das Fest hier natürlich auf Hochtouren und der Großteil der Zimmer seit Wochen ausgebucht war. Ich sah uns schon am Busbahnhof schlafen… Doch dann versuchten wir es noch einmal in der Nähe des Nationalparks, und Gott sei Dank hatte die Palm Garden Lodge geöffnet und empfing uns am nächsten Tag in ihrer gepflegten und von Palmen durchsetzten Hotelanlage.

Wir liehen uns ein Motorrad, mit dem wir in den Nationalpark fuhren. Dort angekommen, holten wir uns im Tourismuszentrum einen Plan des Parks, der uns leider mit der Wahrheit konfrontierte: Wir mussten noch rund 30 km zurücklegen, um zum Headquarter zu gelangen, von wo aus die Wanderungen starteten. Das war nicht geplant, denn in unserem kleinen Motorrad befand sich nicht ausreichend Benzin. Da wir jedoch den Eintritt in den Park bezahlt hatten und somit nicht kehrtmachen konnten, setzten wir unsere Strecke fort auf die Gefahr hin, mitten im Nationalpark stehenzubleiben. Doch wir schafften es zum Headquarter, und zum Glück hatten sie für Fälle wie uns eine kleine Tankstelle vorgesehen. Wir waren gerettet, uns das nicht zum letzten Mal an diesem Tag.


Der Nationalpark Khao Yai ist bekannt für seine vielfältige Welt der Fauna. Wir waren gespannt darauf, welche Tiere wir sichten würden. Die erste Wanderung, die wir unternahmen, war gerade mal 1,5 km lang, doch nirgendwo sonst sahen wir so viele Tiere in einem so kurzen Zeitraum. Schon bevor wir den ersten Fuß auf den Wanderweg setzten, hörten wir die unglaublichen, wie schallendes Gelächter klingenden Laute von Gibbons, die aus dem Dschungel hinaustönten. Zunächst konnten wir sie nicht sehen, doch dann erblickten wir sie: Zwei Gibbons mit weißem Fell und dunkelbraunem Gesicht, die sich hoch oben in den Bäumen von Ast zu Ast hangelten und sich den Geräuschen nach zu urteilen köstlich amüsierten.


Wir folgten weiter dem Weg, bis wir plötzlich über uns eine Art Reibegeräusch vernahmen, das in regelmäßigem Rhythmus über uns hinwegflog und dann und wann aufhörte. Wir hörten es immer wieder, und endlich sahen wir das dazugehörende Tier. Es war ein Nashornvogel mit schwarzem Gefieder, gelblichem Kopf und beigem Schnabel, der mit seinen weiten Schwingen von Baum zu Baum flog!


Einige hundert Meter weiter wurden wir von etwas mit einem schnatternden Geräusch verfolgt, das sich als eine Art Eichhörnchen herausstellte. Es schien mit seinen delphinartigen Lauten, die jedes Mal ertönten, wenn es über die Äste sauste und aufhörten, wenn es stehen blieb, einem Zeichentrickfilm entsprungen zu sein.

Ein Stück weiter kamen wir zum Wasserfall, den man im Film „The Beach“ zu sehen bekommt. In der Trockenzeit fließt dort jedoch nicht viel Wasser runter. Schilder warnen hier vor Krokodilen, doch angesichts der badenden Menschen dachten wir uns nichts weiter. Doch was sahen wir einige hundert Meter weiter? Ein Krokodil! Und das ohne schützende Glaswand wie im Zoo. Da machten wir uns schnell vom Acker.

Beim Auftanken unseres Motorrades lernten wir ein sympathisches junges Paar aus den USA kennen, wobei die Frau ursprünglich Deutsche war. Wir unterhielten uns und kamen auf die glorreiche Idee, am Abend gemeinsam eine Nachtsafari zu unternehmen. Eine Stunde lang fuhren wir mit dem Wagen durch den Nationalpark, über den sich schon die Nacht gelegt hatte, um eventuell Tiger oder Elefanten zu erspähen, doch wir sahen leider nur Hirsche und Rehe, wofür wir nicht nach Thailand hätten kommen müssen. Doch wenigstens hatten wir nette Leute kennengelernt.


Wir kehrten zum Motorrad zurück, um die 30 km durch den Park zum Ausgang zurückzufahren. Es war sehr dunkel, denn aus Rücksicht auf die Tiere gab es hier keine Laternen. Der Wächter wollte uns nicht durchlassen, da in der Nacht Elefanten die Straße überqueren. Es sei zu gefährlich für Motorradfahrer. Zum Glück wollte jedoch auch ein Auto bis zum Ausgang fahren. Der Wächter ließ uns durch unter der Bedingung, dass wir in dessen Begleitung fahren würden. Und glücklicherweise fuhr uns das Auto voraus, denn mit unserem mickrigen Licht hätten wir nicht viel von der Umgebung und möglichen Hindernissen gesehen.

Das Auto raste mit rund 80 km/h über den Asphalt, und wir hatten Schwierigkeiten, ihm zu folgen. Doch wir brausten ihm so schnell es ging hinterher, denn ohne das Auto hätte uns die Dunkelheit völlig umgeben. So ging es über 20 km, bis plötzlich hinter eine Kurve am linken Straßenrand eine gewaltige graue Masse auftauchte… Ein Elefant! Wir wichen schnell aus, und da merkten wir, dass wir uns mitten in einer Elefantenherde befanden! Genüsslich speisten sie die Blätter, die sie von den Bäumen am Straßenrand abrissen, und waren natürlich durch die Motorengeräusche und Lichter aufgeschreckt. Doch wir hatten keine Wahl, wir waren mitten drin und mussten da raus. Es waren an die zehn Elefanten, durch die wir uns mit rasender Geschwindigkeit schlängelten, und der letzte Elefant machte eine hastige Bewegung, als wir an ihm vorbeifuhren, wie wenn er uns mit seinem Rüssel erwischen wollte. Zum Glück konnte er sich zurückhalten, und wir entkamen der Situation ohne einen Kratzer, wenn man von unserem fast eingetroffenen Herzstillstand absieht. Und das Auto vor uns schaltete aus irgendeinem Grund nun einen Gang runter...

Wären wir uns über die Konsequenzen der Nachtsafari bewusst gewesen, hätten wir bestimmt nicht an ihr teilgenommen. Das war eine komplette Schnapsidee. Wir hatten überhaupt nicht an die anstehende Fahrt durch den dunklen Nationalpark, die nachtaktiven Tiere und die daraus entstehenden Gefahren gedacht. Als wir dann endlich spät abends im Hotel ankamen, meinte die Hotelbesitzerin, sie hätte sich Sorgen gemacht, weil im Monat zuvor eine Elefantenherde ein Auto kaputtgeschlagen hätte… Wir erzählten ihr nichts von unserem Slalom durch die Elefantenherde.

Am nächsten Tag kehrten wir nach Khao Yai zurück, um weitere Wanderungen zu unternehmen. An einem Aussichtspunkt entfernten wir die Blutegel von unseren Füßen, die sich schon auf ihre Happy Hour freuten, und wurden für unser Leid von einem Elefanten belohnt, der sich unter dem Regen auf die Flachebene hinaus traute und den wir – diesmal aus sicherer Entfernung – aus dem Aussichtshäuschen beobachten konnten.


Am folgenden Tag fuhren wir mit dem Bus zurück nach Bangkok, wo im Rahmen des Songkran, des thailändischen Neujahrsfestes, der Bär steppte. Um sich von den bösen Geistern reinzuwaschen, beschütten sich die Menschen mit eiskaltem Wasser. Profis sind mit Wasserpistolen ausgestattet und lassen keinen entkommen, der noch nicht nass ist. Gleichzeitig schmieren sie sich in Wasser aufgelösten weißen Talk ins Gesicht. Wir kamen mitten am dritten und letzten Tag des Fests in Bangkok an und gingen mit unseren Riesenrucksäcken durch die feiernde Menge. Wie durch ein Wunder blieben wir verschont. Als wir unser Gepäck im Hostel abgeladen hatten und unbeladen wieder auf die Straße gingen, ging es richtig los. Wir taten fünf Meter und waren bereits klatschenass und voller weißer Farbe! Aber bei der Hitze waren wir dankbar für jede Erfrischung. Die Straße war von guter Stimmung erfüllt, und als wir an einem der Stände unsere langersehnten Padthai (flache Reisnudeln mit Gemüse) wiederfanden, war der Tag vollkommen.


Der folgende Tag war wieder vollkommen normal, und wir konnten furchtlos auf die Straße gehen und die Stadt besichtigen, darunter das Jim Thompsen House, einen wahren Hafen der Ruhe mitten in der Großstadt, den Golden Mount Tempel, den Lumphini Park, in dessen Wasserläufen beeindruckende  Warane schwimmen, und das Business Quartier, in dem riesige Wolkenkratzer in den Himmel ragen.


Thailand steht für uns für köstliche Reis- und Nudelgerichte, saftige Früchte, herausragendes Kulturerbe, freundlich gesinnte Menschen, bunte Märkte und Hitze, die nur mit Wasserschlachten erträglich ist. Wir haben die ersten zwei Monate unserer Weltreise durch Süd-Ost-Asien sehr genossen und werden noch lange von diesen Erinnerungen zehren. Im nächsten Bericht über die Philippinen, der hoffentlich nicht so lange auf sich warten lässt, werdet ihr mit uns in eine Welt aus Ozeanblau und Schokoladenbraun eintauchen.

3 commentaires:

  1. Oh là là quelle aventure la Thaïlande, c'est pire que Kho Lanta !
    La vie doit être plus calme en Australie.
    Profitez bien de ce merveilleux voyage qui passe à grands pas.
    C'est tjours un réel plaisir de suivre vos aventures.
    Profitez en un maximum.
    Colette/Daniel - BLois

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  2. Enfin de retour !
    Vous avez pris un peu de retard dans les posts, vous devez être en Australie ?

    Bise à tous les deux
    Damien

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  3. On attendait de vos nouvelles mais à ce point, c'est vraiment le scénario d'un film d'aventures, de surprises et riches en émotions....
    Bon, me voilà rassurée sur votre aptitude à affronter tous les dangers et d'en retirer les meilleurs moments, enfin quand même, soyez prudents avec toutes ces surprenantes créatures que vous croisez. J'attends le récit des Philippines qui je suis sûre sera aussi épique !
    Bonne poursuite de votre passage en Australie.
    Bisous à tous deux.
    Tata M

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