vendredi 19 avril 2013

Les 1001 facettes du Vietnam - Die Küste und der Süden Vietnams, Begegnungen mit Natur und Kultur (25.3-3.4)

D’Hanoï, la suite de notre trajet nous fait parcourir le pays jusqu’à son extrême sud, le Delta du Mékong, nous permettant de découvrir ses innombrables richesses.

La première étape nous emmène au bord de la rivière des Parfums, dans la paisible Hué. Autrefois élevée au rang de capitale impériale par le fondateur de la dynastie des Nguyen, en 1802, la ville et ses habitants ont largement subi la fureur de la guerre du Vietnam. Aujourd’hui, la citadelle et les bâtiments de l’enceinte impériale ont perdu de leur splendeur passée, mais les monuments subsistants et les rénovations effectuées avec soin permettent d’imaginer à quel point la ville devait être resplendissante deux siècles plus tôt. Nous sommes rêveurs en visitant les vestiges de la Cité Impériale, et flânons au cœur de ce qui fut la cité pourpre interdite, jadis réservée exclusivement à l’empereur.
 

Nous nous dirigeons ensuite vers l’adorable Hoi An, une ancienne ville portuaire d’importance majeure pendant 4 siècles dont le développement s’est retrouvé figé à la fin du XIXème à cause de l’ensablement du fleuve dont elle dépendait. Ce qui semblait à l’époque une véritable infortune s’est révélé être un siècle plus tard une bénédiction pour la ville, sa beauté et son aspect pittoresque en faisant un des lieux les plus touristiques du Vietnam. Maisons traditionnelles, temples chinois, maisons communes des différentes congrégations, artères coloniales, influences japonaises, marcher dans les rues d’Hoi An est comme évoluer dans un musée en plein air. Où que le regard se pose, on trouve à observer, à contempler, à apprécier. A cela s’ajoute un fait remarquable en Asie et au combien agréable, le fait que le centre-ville soit piéton. A la nuit tombée, Hoi An devient irrésistible. Des essaims de lampions aux formes aussi variées que les couleurs éclairent les ruelles et les bords du fleuve, quand des bougies posées sur des feuilles de papiers parcourent l’onde entre les barques, procurant à la ville une délicieuse atmosphère romantique.


Au cours de nos visites, nous avons un coup de cœur pour la maison Tan Ky, dans laquelle les meubles et les décors en bois incrustés de nacre confèrent au lieu une atmosphère raffinée et chaleureuse. Nous sommes surpris de voir la hauteur qu’atteignent les marques des crues annuelles indiquées sur les murs, celle de 1964 frôlant le premier étage. Un autre moment fort est la visite de la maison Tran Duong, hors du circuit touristique, au cours de laquelle nous rencontrons le propriétaire des lieux, 4ème génération à habiter la maison (ses enfants et petits-enfants y vivent également, soit actuellement la 6ème génération). Cet élégant monsieur de 72 ans, qui allait à l’école avec les enfants français durant l’occupation, parle anglais et un très bon français, et nous dit sagement que « l’amour des langues rapproche les peuples ». Il nous raconte les périodes de sa vie correspondant à l’évolution de son pays, ayant connu la colonie, la guerre et l’arrivée du communisme. Il nous explique également un élément essentiel à la tradition vietnamienne, le culte des ancêtres, en nous montrant des photos des funérailles de son père et en décrivant les rituels suivis. Il a vécu la transformation et les moments terribles de son pays, et c’est un grand plaisir pour nous de l’avoir rencontré.


Pour parfaire l’expérience d’Hoi An, nous trouvons un excellent hôtel tout confort avec piscine pour un prix modique. En plus, l’hôtel prête des vélos pour se rendre en ville et explorer les alentours. Parfait. Car outre la ville, la jolie campagne d’Hoi An propose de belles balades et permet d’atteindre la plage. Et c’est justement en allant à la plage que l’on trouve la faille de l’hôtel. Déjà d’apparence usée, le premier vélo que je prends se révèle cassé au bout d’un kilomètre, quand la chaîne cesse d’entrainer la roue, et ce sans avoir déraillé. Retour à l’hôtel, second vélo, et c’est reparti pour la plage. Sur la route, je me rends d’abord compte que les poignées s’en vont, puis c’est le même problème qu’avant qui apparaît avec la chaîne, ce qui est gênant, mais pas autant que la pédale qui tombe alors que la plage est en vue. Iponie rigole, et après avoir profité de la plage, je rentre comme je peux avec mon vélo qui tombe en miettes, sous les yeux amusés des gamins du cru.


Nous prenons ensuite le bus jusqu’à Nha Trang, cité balnéaire aux plages somptueuses, où nous profitons du sable fin devant un décor d’îlots rocheux tout en dégustant des fruits exotiques. La ville ayant appartenue auparavant au royaume de Champa, nous visitons également les vestiges des tours de Po Nagar, témoignage de l’architecture et de l’art cham. Une des tours, en brique, est particulièrement belle et abrite une statue à dix bras de la déesse Uma datant de 965. Le royaume de Champa, créé au IIème siècle, a disparu en 1832 lorsqu’il a été définitivement absorbé par le Vietnam après plusieurs siècles de conflits avec ses différents voisins. Aujourd’hui, la population cham est principalement répartie entre le Vietnam, le Cambodge et la Malaisie, mais nous n’avons malheureusement pas encore eu l’opportunité d’en rencontrer. Avant de quitter Nha Trang, nous avons droit à une superbe démonstration de danses et de chants le soir devant la plage, avec une mise en scène et des chorégraphies typiquement communistes. Cela nous amuse mais nous restons discrets, il n’est pas nécessaire d’attirer l’attention des policiers omniprésents.


Le trajet suivant nous fait passer devant de superbes paysages désertiques, longer la côte, et traverser des plantations d’arbres à fruits du dragon (pitaya), avant de finalement arriver à notre destination, Hô Chi Minh-Ville. Nos balades dans l’ancienne Saigon, rebaptisée en 1975, nous emmènent dans les points phares de la ville et nous permettent d’en découvrir l’ambiance. Si elle n’a ni le charme ni l’authenticité d’Hanoï, son effervescence a quelque chose de fascinant. Elle laisse entrevoir ce que deviendront les autres villes du pays si le développement et l’occidentalisation se poursuivent à cette vitesse, avec ses galeries marchandes, ses grattes ciel, et beaucoup plus de voitures que partout ailleurs au Vietnam. Ici, les chapeaux coniques et les vélos se font rares, et on est davantage surpris par l’hétérogénéité générale des bâtiments qu’admiratif devant les monuments. A la nuit tombée, Saigon est tout aussi agitée que le jour, et si la faune se trouve modifiée, le nombre de personnes dans les rues, lui, ne désemplit pas.
 

Nous terminons notre parcours au Vietnam par une excursion de trois jours dans le fabuleux Delta du Mékong, connu pour être le grenier à riz du pays. Dans ce monde aquatique où tout est vert, rizières et vergers se succèdent, et après plusieurs villages sur pilotis des marchés flottants se révèlent, débordant d’agitation et de couleurs. Parfois, des villages entiers flottent sur l’eau, abritant des élevages piscicoles. Les promenades en bateau au milieu des infinis cours d’eau du delta sont autant d’instants de quiétude, avant de retrouver le dynamisme des marchés des petites villes parsemées au bord de l’eau. Nous passons un formidable moment au Parc National de Tram Chim, dans lequel le bateau avance d’abord sur un tapis végétal tellement dense qu’on se croirait à terre. Nous embarquons ensuite à bord de petites pirogues qui nous font parcourir une épaisse mangrove au-dessus de laquelle nichent des centaines d’oiseaux. C’est un véritable concert qui se déroule là-haut, et même s’il est difficile d’apercevoir les oiseaux, leurs chants et le fantastique décor qui nous entoure créent une atmosphère féerique. Le jour suivant, nous prenons un bateau pour remonter le fleuve jusqu’à la frontière cambodgienne.
 

Ainsi s’achève notre voyage au Vietnam, ce séduisant pays aux multiples facettes qui a tant à offrir. Des rizières en terrasse du nord au verdoyant Delta du Mékong en passant par la Baie d’Ha Long, de l’authentique Hanoï à la dynamique Saigon en passant par la pittoresque Hoi An, par la détermination qu’a fait preuve son peuple tout au long de l’histoire du pays, et de son passé trouble à son dynamisme actuel, le Vietnam nous aura fasciné à plus d’un titre. Et comme si cela ne suffisait pas, le pays nous aura comblés avec ses incalculables délices culinaires.




Hanoi verließen wir am Abend des 24. März, um nach Hue in Zentralvietnam zu gelangen. Als ob die Fahrt im Nachtbus nicht anstrengend genug wäre, nein, der Bus hatte zudem noch entschlossen, seine Streiche mit uns zu spielen. Erst streikte sein Motor, und nach ein paar Kilometern mit 50 km/h auf der Autobahn setzte er völlig aus. Da hieß es, im Halbschlaf Sachen zusammenpacken und den Bus wechseln. Danach verlief die Fahrt aber ohne Zwischenfälle, und wir kamen am nächsten Morgen einigermaßen erholt in Hue an.

Hue ist vor allem für seine Zitadelle mit der Verbotenen Stadt bekannt, die 1993 zum UNESCO-Weltkulturerbe erklärt wurde. Einige Gebäude wurden mit Geschmack restauriert, und von anderen sind lediglich Ruinen übriggeblieben, die nicht einmal erahnen lassen, wie prachtvoll sie damals ausgesehen haben müssen.


Die folgenden drei Tage verbrachten wir in Hoi An, einer sehr malerischen Stadt, durch die sich der Fluss Song Thu Bon zieht, der von gelben, an Südfrankreich erinnernden Häusern gesäumt wird. Hoi An wurde als einzige im Vietnamkrieg nicht zerstört, spiegelt in der Architektur ausländische wie einheimische Einflüsse wider und ist demnach auch Teil des Weltkulturerbes der UNESCO. Hoi An bildete einen der Höhepunkte unserer Vietnam-Reise. Hier spazierten wir durch die schmalen Straßen und genossen die Ruhe (denn in der Altstadt sind Fahrzeuge untersagt), besuchten das Kunsthandwerksmuseum, in dem Laternen und Holzskulpturen hergestellt werden, und traten in alte traditionelle Häuser ein, die sich mit wertvollen, mit Perlmutt dekorierten Jackfruchtholz-Möbeln rühmen. Vor allem das Haus Tan Kuy hatte es uns angetan. Durch die Überschwemmungen während der Monsun-Zeit wird es nahezu jedes Jahr restauriert. Abends verleihen unzählige bunte Laternen und schwimmende Lichter auf dem Wasser der Stadt eine romantische Atmosphäre.


Im jahrhundertealten Haus Tran Duong tauschten wir uns angeregt mit dem Besitzer aus, der uns in gutem Französisch von seiner Geschichte erzählte – er hatte die französische Besetzung als Junge sowie den Vietnamkrieg miterlebt. Bevor wir gingen, gab er uns seine Weisheiten mit auf den Weg, wie „Wir machen keine Reisen, die Reisen machen uns“, „Die Liebe zu Sprachen nähert die Völker einander an“ und „Ein Tag ohne zu lernen und ohne zu lachen ist ein verlorener Tag“. Wie recht er doch hat.

Hoi An besitzt in ca. 3km Entfernung auch einen Strand. Unser Hotel – für nur 10 Dollar bekamen wir ein nahezu luxuriöses Zimmer mit Swimmingpool direkt vor der Tür – lieh uns Fahrräder, um dorthin zu gelangen. Die Tatsache jedoch, dass wir nichts für die Fahrräder zahlen mussten, erübrigt die Erklärung, in welchem Zustand sie sich befanden. Während mein Fahrrad zwar verrostet war aber durchhielt, hatte Nico gar kein Glück mit seinem. Zuerst ging die Tretmechanik kaputt, so dass er nur noch in die Leere trat, und dann fiel auch noch das linke Pedal ab! Selbst sein MacGyver-Einfall, das Pedal mit einer Schnur zu befestigen, ging schief. Mit Ach und Krach jedoch schaffte er es ins Hotel zurück.


Unsere nächste Nachtfahrt im Bus verlief diesmal ganz ohne Probleme. Angekommen in Nha Trang besichtigten wir die Überreste des Cham-Tempels Po Nagar aus dem 8. Jahrhundert sowie die Kathedrale aus dem 20. Jahrhundert. Die zweite Tageshälfte verbrachten wir am Strand, an dem wir uns in der Sonne aalten und im Meer erfrischten, während sich am Horizont felsenartige Inseln erstreckten. Am Abend fand hier eine kommunistische Veranstaltung mit Gesang und Tanz statt, die uns durch die ganz und gar nicht professionellen Vorführungen und den so typischen kommunistischen Patriotismus sehr zum Schmunzeln brachte.


Auf dem Weg  nach Ho-Chi-Minh-Stadt, ehemals Saigon, durchquerten wir wüstenähnliche Landschaften voller Kakteen. Landschaften, die wir bis dahin in Vietnam noch nicht gesehen hatten. Ho-Chi-Minh-Stadt hat uns weniger geprägt als andere schöne Städte wie Hoi An oder Hanoi. Abgesehen vom historischen Reiz besitzt die ehemalige vietnamesische Hauptstadt nicht viel Attraktivität. Einige Gebäude jedoch wie die Hauptpost, deren Stahlgerüst von Gustave Eiffel entworfen wurde, die Oper und die Kathedrale tragen zur physiognomischen Verschönerung der Stadt bei. Wir besuchten auch den Wiedervereinigungspalast, dessen Einrichtung aus den 60er- und 70er-Jahren stammt und der mit seinen Funkstationen aus dieser Zeit an die alten James-Bond-Filme erinnerte.


Von Saigon aus buchten wir einen Dreitagestrip durch das Mekong-Delta mit anschließender Fahrt nach Phnom Penh. Hier hatten wir die Möglichkeit, eine kleine Kokosbonbonfabrik zu besuchen sowie eine Bootsfahrt durch einen Riesentümpel zu machen, der von einem Teppich aus Wasserpflanzen bedeckt wurde, so dass man das Gefühl hatte, über eine wogende Wiese zu fahren. In einer Pause, in der uns Früchte wie Jackfrucht, Ananas, Bananen und Papaya serviert wurden, wurde uns auch traditionelle kambodschanische Musik vorgespielt… Das mag zunächst interessant scheinen, doch die Sänger klangen leider, als ob sie von einer Schlange gebissen wurden und nun vor Schmerz jaulten. Bei den drei Instrumentenspielern hatte man den Eindruck, dass sie ihre Instrumente das erste Mal in den Händen hielten und einfach drauf losspielten, ohne zu wissen, was sie taten. Harmonie war hier ein Fremdwort. Da an diesem Tag zufällig der erste April war, dachten wir, es handele sich vielleicht um einen Aprilscherz, denn so etwas konnte man doch unmöglich ernst meinen! Aber dem war nicht so, das war alles beabsichtigt. Uns fiel demnach nicht schwer, die DVD, die die eine Sängerin hinterher durch die Runde gab, nicht zu kaufen.


In den folgenden zwei Tagen besuchten wir einen schwimmenden Markt, auf dem wir leckere Früchte erstanden, eine kleine Reisnudelfabrik, zwei kleine Fischfarmen sowie einen Obstgarten, in dem Drachenfrucht-, Jackfrucht-, Zitronen-, Pomelobäume sowie Ananassträucher wuchsen. Das Highlight bildete definitiv eine Bootsfahrt durch den Nationalpark Tram Chim, in dem wir durch Alleen von im Wasser wachsenden Bäumen fuhren. Der Ort strahlte Ruhe und eine gewisse Magie aus, und wir fühlten uns wie in einer anderen Welt. Gelegentlich begrüßte uns durch die Äste auch ein Reiher, der die Stille mit seinem Gesang unterbrach.


Unser Trip durch das Mekong-Delta bildete einen krönenden Abschluss unserer Vietnam-Reise, bevor wir die Grenze nach Kambodscha überquerten. Vietnam, das Land der köstlichen Reisnudelsuppen („Pho“), malerischen Landschaften, dynamischen Städte und Straßen voller Sonntagsfahrer, in denen Menschen im Pyjama mit Spitzhüten spazieren gehen, das alles wird uns in guter Erinnerung bleiben. Wenn man einen Ort sucht, an dem man abwechslungsreiche Landschaften bewundern sowie kulinarische Freuden erleben kann, ist man hier genau richtig.

7 commentaires:

  1. Merci pour le petit clin d’œil à Lucas et Simon...Nous espérons que pour vous tout va pour le mieux, on pense à vous et on vous embrasse.
    Manu et sa tribu

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  2. Encore un récit qui nous fait rêver et qui ravive de très bons Souvenirs. Un voyage dans le temps très agréable. L'Asie a bien des charmes...
    Gros bisous
    Mam

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  3. Il avait pourtant l'air tout neuf ce vélo !!!
    La description que vous faites du Vietnam donne envie d'aller s'imprégner de son atmosphère qui semble vous avoir complètement séduits. Vous avez du quitter ce pays avec regret mais que de beaux et nouveaux endroits il vous reste à découvrir !
    A défaut de partir en Asie, nous partons cette semaine voir nos petits Anglais à Londres et profiter également des beaux atours de cette capitale et de quelques jours avec nos jeunes comme l'année dernière à la même époque si vous vous souvenez.
    Bisous à vous deux.
    Tata M

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  4. Coucou les grands voyageurs,
    Quelles belles images du Vietnam, ça nous rappelle bien des souvenirs. Les photos d'Hoi An de nuit avec tous ces lampions allumés sont d'un charme fou ; ns n'avions pas eu la chance d'y passer une nuit et on le regrette d'autant plus en voyant vos superbes photos.
    Profitez bien de ce beau voyage, on vous suit régulièrement à distance et on guette les nouvelles de la prochaine étape. Bravo à vous pour la tenue régulière de ce blog et les innombrables photos qui nous font rêver à chacune de vos étapes
    Bises à vous deux et bon voyage.
    Colette & Daniel

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  5. J'ai vraiment l'impression de revivre notre voyage au vietnam il y a quelques années , imaginez-vous Saigon le jour du nouvel an chinois la nuit, complétement affolant et splendide...En traversant ce pays je me suis replongée dans son Histoire si riche et si violente avec des visions différentes en fonction du pays qui la raconte...

    Silvie et Janny

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  6. On attend la suite, ça fait 2 semaines ! : )

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