lundi 8 avril 2013

Hanoï et la Baie d’Ha Long, un véritable régal - Hanoi und die Halong-Bucht, Genüsse in jeglicher Hinsicht (20-24.3)

Après un trajet éprouvant en bus de nuit sur les routes montagneuses entre Sapa et la capitale, nous arrivons à Hanoï au petit matin.

Si le sommeil nous manque, l’appétit est lui bien présent, et nous commençons donc par manger un délicieux Pho bo dans la rue, une spécialité de la ville (il s’agit d’une soupe de nouilles de riz accompagnée de viande de bœuf et d’herbes fraiches). Quel régal ! Le bouillon est excellent, on ne pensait pas apprécier à ce point une soupe à 6h00 du matin, mais finalement il n’y a rien de tel pour bien commencer la journée. En passant devant le parc Hoam Kiem, qui abrite dit-on la plus vieille tortue de la ville, nous voyons des groupes entiers de personnes de tous âges faire leur exercice matinal. Taï-chi, étirements et même danse, la scène n’est pas sans rappeler ce qu’on peut voir dans les parcs en Chine à la même heure. Notre balade nous emmène ensuite dans la vieille ville, où après les premières montées d’adrénaline en traversant les rues, nous nous asseyons pour boire un thé et nous laissons imprégner de l’atmosphère unique d’Hanoï.


Dans ce dédale de ruelles où subsistent des maisons traditionnelles et coloniales, des vendeurs ambulants aux chapeaux coniques font la navette au milieu d’un incessant flux de scooters. Au pied des maisons, fines et longilignes, qui semblent s’étirer vers le ciel, des habitants en pyjamas passent le temps en attendant de vendre un café glacé ou une bia hoi, une bière fraichement brassée. Autrefois organisée par corporations, la vieille ville a conservé des noms de rue explicites, même si certains ne sont plus d’actualité, et on peut encore emprunter la rue de la soie, la rue du bambou ou celle…des poissons au vinaigre. On peut malgré tout trouver le calme dans quelques temples se faisant une place au milieu des nombreux magasins, avant de se fondre dans l’agitation des marchés permanents, dans lesquels les stands de fruits et légumes sont de véritables cadeaux pour les yeux et les restaurants de rue autant de possibilités de combler ses papilles.
 

L’élégante Hanoï est également une ville millénaire, et les traces visibles des différentes époques qu’elle a traversées permettent de voyager dans le temps et de mieux comprendre les grands évènements ayant contribué à construire le Vietnam actuel. Il y a d’abord les influences chinoises, qui ont profondément marqué la culture vietnamienne durant une occupation de mille ans. Visibles dans les lieux de culte, on découvre ce qu’est la croyance la plus répondue au Vietnam, le Tam Giao (ou triple religion), qui est un mélange de bouddhisme, confucianisme et taoïsme. Les traces des batailles avec les chinois et les mongols se remarquent en observant les noms de rue, comme Trân Hung Dao, Bach Dang, ou Lê Loi. Hanoï est ensuite devenue la capitale de l’Indochine française, de laquelle elle a hérité entre autres des maisons et la cathédrale Saint Joseph, mais qui a surtout fait émerger le père de l’indépendance de la nation, Hô Chi Minh, qui repose à présent dans son mausolée à proximité du Palais Présidentiel. Juste à côté, au bord d’un petit point d’eau, se tient une modeste maison sur pilotis ainsi qu’une petite maisonnette, lieux de vie « d’oncle Hô » pendant la guerre du Vietnam. Le passage à un état unifié communiste à partir de 1975 se remarque largement, que ce soit par le style carré des statues, dont celle de Lénine, ou bien en entrant dans les magasins vendant les posters de propagande utilisés lors de la guerre du Vietnam, au design inspiré du bloc de l’est. Aujourd’hui, le Vietnam est en plein boom économique et les idées prônées par Marx sont bien loin. Les buildings se sont développés au rythme de la libéralisation de l’économie, et Hanoï offre ce visage charmant mêlant tradition et modernité.


Outre les agréables balades dans la ville, nous avons également apprécié durant ces quelques jours…la cuisine du Nord. Car et oui, nous avons passé à peu près autant de temps à visiter qu’à déguster les délices d’Hanoï. Pho Bo, nems, crêpes de crevettes, Bun Cha, Ché (un dessert asiatique, et oui ça existe, à base de lait de coco dans lequel on ajoute tout un tas d’ingrédients, comme des graines de lotus et de sésame, du jacquier, des petites boules de farine de riz au coco, de la compote de haricots mungo…), et tant d’autres dont on ne connaît pas les noms. De toutes ces découvertes culinaires, nous en retiendront une en particulier, le Pho Tiu. Nous l’avons découvert au grand marché de Dong Xuan, dans une petite rue rassemblant plusieurs stands. En arrivant, une dame qui s’activait nous a fait assoir au milieu des vietnamiens sur de minuscules tabourets en plastique. Elle a ensuite préparé les assiettes devant nous. Pas moins de 5 bouillons différents, des nouilles de riz plates, du soja, de la viande de porc, surmontés de cacahuètes brisées et d’échalotes grillées, le tout sublimé d’herbes fraiches à volonté. Ce plat est tout simplement excellent. Résultat, nous en avons mangé à trois reprises. Autre découverte de taille, le jus de canne à sucre, servi avec une pointe de citron vert, aussi simple que savoureux.


On pourrait encore en dire beaucoup sur cette ville qui nous a tant plu et s’étaler sur d’autres délices culinaires, sur la richesse de ses temples, sur les discussions avec des étudiants avertis au bord du lac, ou encore sur les incommensurables embouteillages du samedi soir, mais il est temps de vous raconter la deuxième partie de cette destination, la fabuleuse Baie d’Ha Long.

D’après une légende locale, la baie d’Ha Long a été créée par un dragon géant descendant du ciel vers la mer. Au cours de son trajet, il a entaillé les montagnes qui après s’être remplies d’eau ne laissent apparaître que le splendide paysage que l’on peut aujourd’hui apprécier, d’où le nom de Ha Long, « là où le dragon descend dans la mer ».


Nous avons embarqué pendant une journée pour partir à la découverte de la baie la plus connue au monde, en choisissant pour la première fois depuis notre départ un circuit organisé. Très vite, les premiers paysages nous ont rappelé la baie de Phang Nga, en Thaïlande. Il s’agit en fait des mêmes formations rocheuses, des montagnes karstiques, les mêmes que l’on avait vu à Railay et à plusieurs endroits sur les rives du Mékong et de la Nam Ou au Laos.  Et c’est là le revers de la médaille. Bien que beaucoup plus spectaculaires que ce qu’on avait vu jusqu’à présent, le fait d’avoir déjà été familiarisé avec ce type de paysages remarquables, conjugué à un temps maussade, à la très forte affluence touristique et à la rigidité du circuit organisé, a rendu l’expérience moins extraordinaire que ce à quoi on s’attendait. Toutefois, naviguer au milieu de ces îlots rocheux imposants et mystérieux, et tout simplement réaliser qu’on se trouve sur la Baie d’Ha Long, nous a fait vivre un moment unique.

Cette étape aura été pour nous un temps fort du voyage. Hanoï nous aura marqué par son élégance, son atmosphère sans pareil et par ses délices culinaires, dont certains auront été de véritables révélations. Nous garderons également de beaux souvenirs de ce lieu légendaire qu’est la Baie d’Ha Long, véritable trésor du Golfe de Tonkin.



Unseren nächsten Kurs richteten wir auf Hanoi, die Hauptstadt Vietnams. Nach einer eher schlaflosen Nacht im Bus, in dem wir in den Gebirgsstraßen kräftig durchgeschüttelt wurden, stärkten wir uns, angekommen in Hanoi, mit einer Reisnudelsuppe, auch Pho genannt, dem vietnamesischen Nationalgericht. Genau das richtige, um den Tag um 6 Uhr morgens zu beginnen und seine Batterien für einen Stadtrundgang aufzuladen.


Sogleich wurden wir von der urbanen Atmosphäre der Stadt eingenommen. Kaum ist der Tag erwacht, herrscht in Hanoi reger Verkehr, und die Verkäufer öffnen ihre Geschäfte bzw. bauen ihre Stände auf, ohne ein Zeichen von Müdigkeit vorzutäuschen. Am See Hoan Kiem südlich der Altstadt halten sich ältere Menschen mit Tai-Chi in Form, während die Motorroller dieser Friedlichkeit Einhalt gewähren und schon in den frühen Morgenstunden für Chaos in den Straßen sorgen. Motorroller sind hier nämlich omnipräsent. Sie drängeln sich durch jede kleinste Lücke und hupen dabei wie wild, als gäbe es kein Morgen. Hupen in Vietnam bedeutet nicht etwa „Was machen Sie da, Sie Sonntagsfahrer?“ sondern eher „Achtung, jetzt komme ich! Macht lieber mal Platz, sonst macht es bumm!“


Abgesehen vom Verkehr hat Hanoi natürlich auch ein reichhaltiges Kulturerbe zu bieten, sowohl aus der Moderne und der Kolonialzeit als auch aus einer noch entfernteren Vergangenheit. So besuchten wir den Präsidentenpalast und das Haus, in dem der ehemalige Präsident Vietnams Ho Chi Minh gelebt hatte, die St. Joseph Kathedrale, den Tempel Ngoc Son auf der kleinen Insel des bereits erwähnten Sees, ein „Heritage House“ mit wertvollen Möbeln und einem niedlichen Innenhof, den Tempel der Literatur, in dem wir auch traditionelle Musik zu hören bekamen, das Wasserpuppentheater, Geschäfte mit alten kommunistischen Propagandaplakaten… und den Markt.


Insgesamt verbrachten wir in Hanoi bestimmt mehr Zeit mit Essen als damit, die Stadt zu besichtigen. Unter den Pho-Suppen gibt es die sogenannte „Pho Tiu“, die es uns einfach angetan hatte. Dabei handelt es sich um eine Reisnudelsuppe aus fünf verschiedenen Brühen, frischen Kräutern, gehackten Erdnüssen und gerösteten Zwiebeln. Ein Genuss, den man nicht vergisst! Des Weiteren kosteten wir den Nachtisch „Che“, bestehend aus Kokosnussmilch, Lotussamen, eingelegten Früchten, süßen roten und gelben Bohnen, Kugeln aus Reismehl und gehackten Eiswürfeln… Hier ist die Suchtgefahr garantiert. Das gelbe Fleisch der Jackfrucht, auch Jakobsfrucht genannt, bietet einen Geschmack, der mit dem keiner anderen Frucht zu vergleichen ist. Zu guter Letzt sei der Zuckerrohrsaft genannt… Erfrischend und durstlöschend und zudem noch gesund. Unser Aufenthalt in Hanoi war das reinste Fest für unsere Geschmacksknospen.


Am 23. März unternahmen wir einen eintägigen Ausflug in die Halong-Bucht. Da wir bereits in Phang Nga (Thailand) sowie an den Ufern des Mekong und der Nam Ou Felsen aus Karstgestein bewundern konnten, war dieser Anblick für uns weniger spektakulär. Zudem verbrachten wir gerade mal drei Stunden auf dem Schiff, da wir von Hanoi aus mit dem Bus zur Bucht fuhren und am Nachtmittag wieder zurück mussten. Die Zeit war also knapp, und wir konnten lediglich ein paar Felsen aus der Nähe betrachten, während am Horizont eine ganze Reihe unerreichbarer Felsen vorbeizog, die wir auch gern gesehen hätten. Natürlich waren wir beeindruckt von solch einer Naturkulisse, doch diese wahrhaftig zu genießen war nicht im Programm mitinbegriffen. Denn neben dem Zeitmangel herrschte hier reger Massentourismus.

Unzählige Touristen drängten sich durch die Landschaft, sei es auf den Booten oder auch in der Höhle, für die wir an Land gingen und die natürlich sensationell war, jedoch komplett denaturiert wurde. So beleuchten bunte Scheinwerfer bestimmte Felsformationen und wurden künstliche Fontänen angelegt, um die Höhle für den Besucher noch „attraktiver“ zu machen. Während wir uns in den anderen Höhlen, die wir bereits besichtigt haben, mit der Taschenlampe den Weg leuchteten und wie Indiana Jones auf Entdeckungstour gingen, fühlten wir uns hier wie in einem Attraktionspark. Mit weniger Künstlichkeit und Menschen hätten wir unseren Ausflug mehr genießen können. Aber das ist nun einmal das Resultat des Massentourismus. Nichtsdestotrotz bietet die Halong-Bucht mit seinen grau-weiß-braunen und mit Bäumen bewachsenen Felsen, die aus dem Wasser in die Höhe ragen, einen atemberaubenden Anblick, für die man sich jedoch mehrere Tage Zeit nehmen sollte. Nicht umsonst steht die Bucht auf der Liste des Weltkulturerbes der UNESCO.


Hanoi und der Nord-Osten Vietnams bergen für alle Sinne ihren Reiz. Hanoi imponierte uns vor allem mit seiner aufwallenden, urbanen Atmosphäre, in der Motorroller die Geräuschkulisse füllen und der Stadt Lebendigkeit verleihen, sowie mit seinen historischen, religiösen und modernen Bauten und nicht zuletzt mit seinem Markt voller kulinarischer Köstlichkeiten. Die endlos scheinende Halong-Bucht, die zwischen den Karstfelsen den tiefblauen Himmel widerspiegelt, bildet dazu, sieht man von den Menschenmassen ab, den idealen Gegensatz.


4 commentaires:

  1. Guten tag, IPONICO
    Wie geht's?... Ich m'adresse,zumal,an mein KLEINER VOGEL!!! Danke schën,dafür jene schön Fotos. Die Erzählungen: Gekonnt!!!UND GENAU..DAS...!! Ich lebeirch sehr stark IPONIE
    Guten Appetit...Gute Nacht..!!
    Suf wiederschen Kleiner Vogel. FETT KÜSSCHEN
    ( Meine satz sin ein wenig << ZERLEGEN >>!?)
    Bruno

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  2. Ne connaissant pas ce pays je le découvre par la description que vous en faite avec toutes ses "richesses", son identité et la variété de..... ses charmants petits plats colorés et sans doute très parfumés que vous semblez bien apprécier !
    Les symboles de l'histoire doivent être en effet bien présents dans les rues de la capitale, période dont nous avions les échos par médias interposés il y a bien longtemps et qui a du laissé bien des traces...
    Merci pour la carte de.....Bangkok.
    Bisous à vous deux.
    Tata M

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  3. Un petit coucou de la France où le temps est plutôt agité: la pluie ne nous quitte plus...Je vous ai envoyé la photo d'un touriste européen avec un chapeau conique, j'espère que vous l'avez reçu. Vous êtes tout bronzé et avez bonne mine, ça fait plaisir à voir. Profitez et faites attention à vous! On vous embrasse!
    Manu et ses gars

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  4. Tolle Aufnahmen und sehr schön geschrieben!

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